Le Bureau politique national (BPN) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu sa 56e Session ordinaire, le 24 octobre 2015 à Ouagadougou. Les militants du parti ont parlé de la mise en place d’un comité de réflexion sur les alliances à envisager dans le cadre des élections présidentielle et législative du 29 novembre prochain.
Le-3e-vice-président-du-parti-André-Moïse-Nignan-Traoré-micro-692x360

Selon le 3e vice-président du parti, par ailleurs président du Bureau politique national Moïse Nignan-Traoré, ils ont envisagé la réorganisation et le réaménagement du CDP.

Il a expliqué que le parti a entrepris de remplacer les candidats recalés aux législatives. « Cette session ordinaire va nous engager tous à poursuivre dans la voie d’une participation gagnante aux législatives », a t-il avancé, en arguant qu’il s’agit de réaffirmer la représentativité du CDP sur la scène politique nationale par une forte présence à l’Assemblée nationale.

« Pour ce faire, nous allons mettre en place un comité de réflexion sur les alliances que notre parti peut envisager », a dit le 3e Vice-président du CDP.
A l’en croire, ces alliances vont concerner la présidentielle et les législatives. Il a expliqué que cela devrait permettre d’augmenter leur leurs chances et de partager le pouvoir par une cohabitation politique .
Cela dit, le 3e vice-président a souhaité un dégel des comptes bancaires du parti. De ses explications, il sera difficile d’occuper le terrain et de battre campagne, sans ressources.

Plusieurs-militants-du-CDP-étaient-présents-lors-de-cette-56e-session-ordinaire-du-parti.
Parlant des démissions, M. Nignan-Traoré a soutenu : « il y a toujours des Hommes courageux, valeureux et fidèles à leurs choix qui osent encore se réclamer du CDP ». Fort de cela, il les a encouragés à maintenir le cap.

Par ailleurs, Moïse Nignan-Traoré a déclaré que le CDP n’est ni de près, ni de loin mêlé au putsch manqué du 16 septembre dernier. Il a aussi eu une pensée pour les dirigeants de son parti et leurs alliés incarcérés.

Les travaux de cette session ont commencé par une minute de silence à la mémoire des victimes du coup d’état manqué et de l’attaque de Samorogouan (Bobo Dioulasso) et la présentation des condoléances aux familles endeuillées.

Joackim BATAO

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