La coordination des associations pour l’assistance et le secours populaire a initié une rencontre avec les victimes du putsch manqué de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le 24 octobre 2015 à Ouagadougou.
2 Les responsables de la Coordination lors des  échanges(1)

Selon les responsables de la coordination qui avaient à leurs côtés un représentant du collectif d’avocats, l’objectif est de faire le point des actions de prise en charge sociale et d’envisager les perspectives, relatives au volet judiciaire.
De l’avis du Pr Seni Koanda du SYNTSHA, la coordination qu’il dirige, n’attend pas se substituer à la commission d’enquête mise en place par l’État. Deux éléments essentiels soutiennent leurs actions, le suivi judiciaire et le suivi social des victimes du coup d’État.

Pour Christophe Bado, secrétaire général adjoint du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), il est question de solidarité avec les victimes, d’une meilleure organisation, devant permettre de bien défendre leur prise en charge sociale et juridique.

1 Une vue de l'assistance à la rencontre
Cette idée est soutenue par maître Prosper Farama, avocat et membre de la coordination, qui insiste sur la nécessité de ne « pas relâcher la pression », parce que « tant qu’il aura des impunis, il aura toujours des crimes, il faut condamner les coupables et aussi indemniser les victimes». Toutefois, précise t-il, leur offre d’assistance juridique aux victimes et blessés du putsch est gratuite. Elle participe, selon lui, de la lutte pour la protection des droits humains dans le pays. Pour l’avocat, l’expérience des victimes des 30 et 31 octobre 2014 démontre la nécessité de mieux s’organiser pour mettre la pression sur l’État, afin de garantir de meilleures chances d’aboutir aux dossiers à constituer.

Séance tenante, la coordination des associations pour l’assistance et le secours populaire a invité les victimes et leurs parents à prendre toutes les dispositions allant dans ce sens.

Les parents des victimes ont été exhortés à fournir des certificats d’hérédité, des procès- verbaux de famille, des certificats de décès et des certificats médicaux pour la constitution des dossiers.

Joackim BATAO

BURKINADEMAIN.COM

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