Dans la course à la conquête du palais de Kosyam, il faut compter avec le candidat sankariste, Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS).
photo Bénéwendé Stanislas Sankara
Après sa participation active à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, Bénéwendé Stanislas Sankara entend parachever avec le peuple la révolution dans les urnes lors de la présidentielle du 29 Novembre 2015. Après ces événements d’octobre qui ont entraîné la chute du régime Compaoré qu’il a longtemps combattu, le natif de Toessin dans le Passoré, n’a jamais été dans une situation aussi favorable dans une présidentielle.

«Je vais à ces élections avec mes chances. Je fonde mon espoir sur l’expérience que j’aie durant tout mon parcours. Mais, aussi sur la responsabilité du peuple burkinabè à vouloir une véritable alternative, pas un changement pour un changement», annonce-t-il.

«Me Sankara est très constant dans ce qu’il fait. Depuis qu’il s’est engagé, il y a une quinzaine d’années à marcher avec le peuple, il n’a jamais dévié. Son attitude donne des repères à la jeunesse», soutient son directeur de campagne Athanase Boudo.
Bref, Bénéwendé Stanislas Sankara, à 56 ans, se sent plus que jamais l’homme de la situation, le seul homme politique à même de répondre aux attentes du peuple insurgé du Faso. Pour lui et ses partisans de l’UNIR/PS, le slogan «Pas un pas sans le peuple» n’a jamais été aussi d’actualité que maintenant. C’est donc en pole position qu’il ira ce 29 novembre à la conquête du fauteuil présidentiel, convaincu de ses chances de l’emporter.

Pour ce faire, il mise sur son programme «Alternative sankariste» qui marque, dit-il, une rupture totale avec l’ancien régime. Dans ce programme, l’ancien chef de file de l’opposition politique propose aux Burkinabè une justice sociale à travers des réformes dans différents domaines (administration, armée).

Le président de l’UNIR/PS entend faire aussi de la lutte contre l’impunité et la corruption une priorité cardinale, si les Burkinabè lui font confiance le 29 Novembre. Pour lui, il est indispensable d’assainir, de purger la société burkinabè afin de bâtir un Etat démocratique sur des valeurs d’intégrité.

Fort de ce programme de société, le candidat sankariste part optimiste à la présidentielle. «Je suis convaincu que les mentalités ont changé et cela se verra aussi dans les urnes», déclare-t-il.
A la présidentielle de 2010, Me Sankara a été classé troisième avec 4,88% des suffrages exprimés.

Martin Philippe
BURKINADEMAIN

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