Amina Billa est également mal lotie

A la faveur du Conseil des ministres du mercredi 9 décembre 2015, tenu sous la présidence du président de la transition, Michel KAFANDO, deux ministres du gouvernement Zida ont été ambassadeurs .
amina billa

Il s’agit de Bedializoun Moussa Nébié, ministre des Affaires étrangères et de Amina Billa/Bambara, ministre déléguée en charge du Budget.

Moussa Nébié est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire près la Confédération helvétique, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, représentant permanent près l’Office des Nations Unies et institutions spécialisées à Genève, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, représentant permanent près l’Organisation mondiale du commerce.

Tandis que Amina BILLA/BAMBARA, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume du Danemark .
C’est tout comme si le gouvernement préparait la sortie de certains ministres, l’occurrence ceux qui ont fait l’objet de critiques acerbes de leurs agents.

En effet, le jeudi 5 novembre 2015, les membres du syndicat ont délaissé les bureaux pour manifester leur ras-le-bol. Munis de sifflets et de vuvuzelas, ils arboraient des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire : « Non aux affectations de complaisance, non au délaissement du ministère, au copinage, au favoritisme et au népotisme ». En plus, l’on entendait dans la foule, des slogans hostiles au ministre Moussa Nébié et son secrétaire général Jacob Pasgo.

Par enchantement, ce dernier a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume de Belgique, Représentant permanent auprès de l’Union Européenne, Chef de la Mission auprès de la Communauté Européenne de l’énergie atomique (CEEA).

Quant à Amina Billa, elle a été au centre d’un grand mouvement de contestation dirigé par le syndicat national des agents des finances SYNAFI qui lui l’accusait de mépris. Elle avait été empêchée d’accéder à ses bureaux des jours, l’obligeant à faire recours à des forces de l’ordre, plusieurs jours durant.
Fort ce constat, l’on se demande si plus rien n’est réellement plus comme avant. On fonde espoir que l’exécutif , en fin de mission, répondra cette préoccupation .

Anderson Koné

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