La justice militaire burkinabè a lancé un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion, dans le cadre du coup d’Etat raté du 17 septembre 2015 au Burkina Faso, a affirmé, ce 15 janvier 2016, une source judiciaire.
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Selon la source judiciaire burkinabè, Guillaume Soro et Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, envisageaient la possibilité de soutenir le putsch, alors en cours et mené par le général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Compaoré et chef de Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité putschiste. Ils parlaient de la possibilité de « frapper » dans le nord du Burkina pour faire « paniquer » l’armée régulière qui se préparait à donner l’assaut contre la base du RSP.
En décembre, le procureur militaire du Burkina, le lieutenant-colonel Norbert Koudougou, avait indiqué que les enregistrements avaient été versés au dossier, soulignant qu’« un expert » serait chargé d’authentifier ou de discréditer ces écoutes.

C’est un véritable coup de froid dans les relations entre les deux Etats. Abidjan fait profil bas et préfère miser sur la voie diplomatique pour la sortie de crise.

Anderson Koné

BURKINADEMAIN.COM

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