Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a tenu sa première session extraordinaire de l’année, ce lundi 1er février 2016 à Ouagadougou, à la demande de l’intersyndicale des magistrats. Il s’est agi de renforcer le dispositif sécuritaire du Burkina Faso.
bagoro

A la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, René Bagoro, a indiqué que les attentats ont montré les limites du droit burkinabè en matière de terrorisme. «Notre pays doit s’engager sur la voie d’un certain nombre de réformes, notamment au plan de la répression», a-t-il avancé.

Selon la présidente du Conseil supérieur de la Magistrature, Thérèse Traoré/Sanou, le dispositif actuel doit être renforcé suffisamment pour permettre de faire face au terrorisme.

A l’entendre, il faut créer une structure, basée dans la capitale comme c’est le cas en France pour coordonner tout ce qui peut se passer à travers le territoire et pour les enquêtes.

Toutefois, la présidente du CSM a invité les membres du CSM à préserver la crédibilité de l’institution, dans l’intérêt du corps.
Pour Thérèse Traoré/Sanou, la multiplication du nombre de sessions fait courir sur elle le risque de la banalisation de ses décisions et, à terme, son affaiblissement.

Mathias Lompo

BURKINADEMAIN.COM

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