Comme depuis le début du procès, Hissène Habré est resté impassible face aux différentes charges des avocats des parties civiles

Le procès de l’ex-président tchadien, d’Hissène Habré, a repris ce lundi 8 février à Dakar, au Sénégal. Cette phase du procès Habré est consacrée aux plaidoiries des avocats des parties civiles et de la défense.

Comme depuis le début du procès, Hissène Habré est resté impassible face aux différentes charges des avocats des parties civiles
Comme depuis le début du procès, Hissène Habré est resté impassible face aux différentes charges des avocats des parties civiles

Accusé crimes de guerre, crimes contre l’humanité et d’actes de tortures, l’ancien président tchadien Hissène Habré est de nouveau face aux juges des chambres africaines extraordinaires. Son procès a en effet repris ce lundi à Dakar, au Sénégal. Cette phase du procès, en particulier ce premier jour a été consacré aux plaidoiries des avocats des parties civiles qui ont, comme il fallait s’y attendre, chargé l’illustre accusé.«C’est lui qui libérait, c’est lui qui faisait exécuter», charge Me Yaré Fall.

Un autre avocat, Maître Michel d’insister sur les méthodes de tortures de l’ancien président tchadien. Il a parlé de l’électricité, de la technique de l’arbatatcha lorsque le corps est serré avec des bâtons, des brûlures, de l’utilisation des gaz d’échappement de voiture ou de bastonnades.

Mais, comme à son habitude, Habré est resté impassible face aux différents éléments d’accusation, lui qui ne reconnaît pas depuis le début la légitimité du tribunal, traité d’être un instrument de l’impérialisme.

Hissène Habré a été inculpé pour crime contre l’humanité pour les exactions commises sous son règne de 1982 à sa chute en 1990.

 

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