Les autorités ivoiriennes, le président Alassane Ouattara en tête, se sont rendus sur les lieux du drame

Après Bamako le 20 novembre 2015 et Ouagadougou le 15 janvier 2016, c’était le tour de Grand-Bassam, l’ancienne capitale ivoirienne, d’être attaquée, ce dimanche 13 mars 2016, par des terroristes. Bilan : 16 morts.

Les autorités ivoiriennes, le président Alassane Ouattara en tête, se sont rendus sur les lieux du drame
Les autorités ivoiriennes, le président Alassane Ouattara en tête, se sont rendus sur les lieux du drame

La Côte d’Ivoire, qui vient de relancer de fort belle manière le Marché des arts et spectacles africains (Masa) avec la tenue en grande pompe de la huitième édition, ne pouvait s’imaginer qu’elle était sur le point d’être attaquée par des terroristes. Pourtant, c’est ce qui s’est passé. En effet, ce dimanche 13 mars, des assaillants lourdement armés ont attaqué trois hôtels de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, beaucoup fréquentée par les ivoiriens les occidentaux. Le bilan est lourd : 16 morts dont deux militaires ivoiriens. Les six terroristes, auteurs des attaques, ont été neutralisés, selon les autorités ivoiriennes qui se sont rapidement rendus sur les lieux du drame.
C'est la station balnéaire de Grand-Bassam, très prisée par les touristes ivoiriens et occidentaux,  qui a été la cible des présentes attaques d'AQMI
C’est la station balnéaire de Grand-Bassam, très prisée par les touristes ivoiriens et occidentaux, qui a été la cible des présentes attaques d’AQMI

La guerre des chiffres sur le nombre des assaillants

«Je présente mes condoléances aux familles des personnes assassinées. Je suis très fier de nos forces de sécurité qui ont réagi rapidement», s’est exprimé le président Alassane Ouattara, lors de la visite. Pendant que son ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko assurait que les ratissages se poursuivaient autour du périmètre des attaques.
Ces attentats de Grand-Bassam ont été plus tard revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui avance lui un chiffre de 3 assaillants au lieu de 6 comme annoncé par les autorités ivoiriennes. En rappel, c’est le même AQMI qui a déjà perpétré les attaques de Bamako le 20 novembre 2015 et celles de Ouagadougou le 15 janvier 2016.

Martin Philippe
Burkina Demain

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