Les responsables du CED, Abraham Badolo (à Gauche) et Pascal Zaida, ce mercredi 4 mai, ont insisté sur la nécessité d'une justice indépendante dans le pays

Après celle du gouvernement de la Transition, la gestion du Conseil national de la transition (CNT) doit aussi faire l’objet d’un audit de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption. C’est la position du cadre d’expression démocratique (CED) qui animé ce mercredi un point de presse à Ouagadougou.

Les responsables du CED, Abraham Badolo (à Gauche) et Pascal Zaida, ce mercredi 4 mai, ont insisté sur la nécessité d'une justice indépendante dans le pays
Les responsables du CED, Abraham Badolo (à Gauche) et Pascal Zaida, ont insisté sur la nécessité d’une justice indépendante dans le pays

Le Conseil national de la transition (CNT), organe législatif de la transition, doit rendre compte de sa gestion. Pour ce faire, le Cadre d’expression démocratique (CED), qui milite pour cela, a appelé l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) à ses responsabilités. Une exigence de l’audit du CNT teintée de soupçons de corruption au sein de l’institution dirigée par Sy Chérif, alors qu’il y a quelques mois, ce des travailleurs du CNT qui en appelaient à cet audit.
«Ceux qui pensent qu’ils vont venir voler et piller le Burkina Faso après notre insurrection et s’en sortir indemnes, qu’ils sachent qu’ils ont menti», a indiqué à ce sujet Abraham Badolo, l’un des responsables du Cadre d’expression démocratique (CED).
Pascal Zaida, l’autre responsable du CED, est tout à fait sur la même longueur d’onde que Badolo sur cette nécessité d’auditer la gestion du Conseil national de la transition ; mais c’est sur les questions judiciaires que Zaida se montre plus incisif. Il faut mettre fin, dit-il, à cette sorte de justice de vainqueurs instaurée par la Transition. «La justice doit être indépendante », a-t-il martelé.

Clarifier le flou autour de l’affaire des écoutes téléphoniques

Autre question abordée par les conférenciers, l’affaire des écoutes téléphoniques consécutive au putsch du 16 septembre 2016. Pour les responsables du CED, il y a trop de flou autour de cette affaire née et entretenue sous la transition.
C’est pourquoi, il est nécessaire, selon eux, que le président du Faso, règle avec diplomatie le problème des mandats d’arrêt qui en est découlé.
Parlant de ces mandats d’arrêts, Pascal Zaida dira que c’était une décision passionnée des autorités de la transition qui risque mettre en péril la démocratie au Burkina Faso, si elle n’est pas bien gérée par le nouveau pouvoir.

Mathias Lompo
Burkina Demain

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