Le président du Faso, Roch Marc Christian Kabore, accueilli ce mardi au bas du perron de l'Elysée par son homologue français, François Hollande

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a entamé, ce mardi en France, sa première visite officielle. Au nombre des sujets auxquels il fallait s’attendre dans les échanges avec la partie française figurait la question du déploiement à Ouaga des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) dont l’annonce le 15 mars dernier par le ministre français de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait créé une polémique du côté du Burkina, les autorités du pays n’ayant pas été préalablement averties.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kabore, accueilli ce mardi au bas du perron de l'Elysée par son homologue français, François Hollande
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kabore, accueilli ce mardi au bas du perron de l’Elysée par son homologue français, François Hollande

A en croire le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en visite officielle en France, la question du déploiement des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a été bel et bien abordée avec les autorités françaises ce mardi. Que ce soit avec son homologue François Hollande qui l’a reçu avec les honneurs militaires à l’Elysée ou avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le problème a posé et «le couac, levé». On espère tout simplement que c’est pour de bon et que l’abcès a été définitivement crevé.
A entendre le président Kaboré, il ne s’agit pas en fait de déploiement en tant que tel. Mais, juste l’envoi de quelques éléments du GIGN pour une assistance technique la gendarmerie nationale burkinabè dans la lutte commune contre le terrorisme.

Faut-il le rappeler, c’est de M. Cazeneuve, alors en visite à Abidjan au lendemain des attentats de Grand Bassam, que la nouvelle du déploiement du GIGN à Ouaga était partie le 15 mars dernier ; prenant de court les autorités burkinabè dont la réaction ne s’est pas fait attendre. Elles ont rapidement réagi en faisant savoir qu’elles n’étaient pas au courant de ce déploiement. Et par conséquent, ne sentaient pas concernées. Jusqu’à la veille du départ du président Kaboré en France, la position du pouvoir de Ouaga n’avait pas bougé d’un iota sur la question. Position qui a été, du reste, réaffirmée de fort belle manière par Kaboré lors de sa conférence-bilan de ses 100 premiers jours à la tête du Burkina Faso.

Philippe Martin
Burkina Demain

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