Les discussions sur le réchauffement climatique sera également au cœur de la présente Assemblée général

Devenue un enjeu majeur de l’agenda international, la lutte pour la réduction du réchauffement climatique sera au cœur des travaux de la soixante-onzième Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui se déroulent à New York. Le clou de ces discussions climatiques mondiales interviendra sans doute ce mercredi 21 septembre 2016. En effet, ce séjour, pas moins d’une vingtaine d’Etats devraient annoncer leur ratification de l’accord de Paris.

Les discussions sur le réchauffement climatique sera également au cœur de la présente Assemblée général
Les discussions sur le réchauffement climatique sera également au cœur de la présente Assemblée général

Une fois de plus, New York va jouer un rôle capital dans la réalisation du défi que la communauté internationale, sous la houlette de Ban-ki-moon, s’est lancé de boucler en 2016 le processus de ratification de l’accord de Paris conclu le 12 décembre 2015. Accord destiné à limiter le réchauffement de la planète « bien en-deçà » de 2°C, voire à 1,5°C, par rapport au niveau pré- industriel.
Pour ce faire le secrétaire général de l’ONU bientôt en fin de mission a invité pour ce 21 septembre, en marge de la 71e Assemblée générale de l’Organisation, les parties prenantes dudit accord à une réunion pour le signer ou pour déposer les documents de ratification. Et une vingtaine d’Etat devraient déposer leurs documents de ratification. Parmi ces Etats attendus pour la ratification figure le Maroc qui accueille en novembre prochain à Marrakech la COP22.

Vers une cinquantaine de ratification

Si les Etats annoncés tiennent leurs promesses, l’on s’acheminera vers une cinquantaine de ratification à l’issue de la réunion du 21 septembre 2016. A ce jour il est fait état de 27 pays ayant ratifié l’accord contre 177 parties prenantes l’ayant signé.
Au nombre de ces Etats qui l’ont déjà ratifié, il y a de gros pollueurs comme la Chine et les Etats-Unis d’Amérique qui représentent à eux seuls près de 42% des émissions des gaz à effet de serre. Ces deux gros Etats ont ratifié l’accord le 3 septembre dernier, en marge des travaux du G20.
Une semaine plus tard, c’est un autre Etat pollueur à degré moindre qui le ratifiera le 12 septembre 2016. Il s’agit du Brésil de Michel Temer qui émet entre 10-12% des émissions de CO2. Et  les 27 Etats qui ont ratifié l’accord représentent à peu près 39% des émissions de CO2. Alors que l’accord n’entrera en vigueur qu’une fois ratifié par 55 pays responsables ensemble d’au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre. Autant dire qu’il y a encore des efforts à faire pour atteindre cet objectif.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

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