Le présidium de la conférence

Les enjeux énergétiques en Afrique de l’Ouest étaient  au cœur de la conférence publique initiée par l’Association Eurafrique 21 à l’institut 2iE le 06 juillet 2017. L’activité a connu la participation du ministre de l’énergie Alfa Oumar Dissa, des acteurs du secteur énergétique et des représentants d’institutions partenaires ouest-africaines et européennes.

Le présidium de la conférence

La conférence s’est tenue dans le cadre des rencontres eurafricaines qui se sont déroulées du 5 au  6 juillet 2017 à 2iE Ouagadougou. Elle a porté sur le thème « les enjeux énergétiques en Afrique de l’Ouest pour un développement durable et inclusif : focus sur le Burkina Faso, expérience de l’Europe ». La modération a été assurée par Francis Semporé, directeur des relations internationales et de la formation continue à 2iE.

Plusieurs sujets liés à l’énergie ont été abordés. Il s’agit entre autre du solaire, du charbon, du nucléaire. D’entrée de jeu, c’est le ministre de l’énergie Alfa Dissa, qui a ouvert les débats. Pour lui la réponse à la question de la problématique énergétiques en Afrique de l’Ouest est sans doute les énergies renouvelables et en premier le solaire.

Le solaire, la solution durable pour le Burkina

Le ministre dira même que ceux qui n’ont pas le soleil, sont dans le solaire alors que nous on a le soleil et on traine à aller au solaire. Quant à Bruno Korgo, directeur des énergies renouvelable, il a déclaré que la voie du solaire est la solution durable pour un pays comme le Burkina Faso.

Aucun projet ne peut prospérer à la Banque mondiale sans considérer les énergies renouvelables viendra ajouter Mariam Diop, chargée des opérations de la banque mondiale au Burkina Faso.

L’Afrique doit-elle limiter ses actions de développement ?

Des propos de Jean Lamy, représentant de l’Union Européenne il y a des actions de développement qui nuisent à la planète et accélère le changement climatique. A l’entendre, le charbon nigérian est impropre et pollueur de l’environnement, il faut donc arrêter sa production.

Pas question, réplique le directeur de l’énergie, des télécoms et des TIC de l’UEMOA. « C’est pas maintenant que l’Afrique a besoin de se développer qu’on va lui dire qu’elle va polluer l’environnement alors que pendant des siècles et des siècles les occidentaux n’ont fait que polluer l’environnement, s’insurge-t-il. (Propos ovationné par les participants).

Pour lui, avec le développement de la technique il doit avoir des moyens pour lutter contre le taux de pollution. Donc l’Afrique n’a pas à freiner son élan de développement.

« L’Afrique doit bénéficier de dérogation comme la Chine en a bénéficié ».

Il faut le juste milieu pourrait-on dire, à entendre Claude Fischer- Herzog Directrice des entretiens européens et eurafricain.  Selon elle on peut « décarboné » au tant que faire se peut les produits incriminés et non interdire.

L’Afrique a un rattrapage à faire dit-elle. Pour cela elle ne doit pas limiter ses actions de développement à cause du changement climatique. Elle pense même que « l’Afrique doit bénéficier de dérogation comme la Chine en a bénéficié ». « On demande à l’Afrique d’applique la cop 21 alors que cela n’est pas respecter en Europe »renchérit-elle.

Concernant le financement  des infrastructures énergétiques, Claude Fisher laissera entendre que, si l’Afrique veut des usines il ne suffira pas d’avoir de l’aide, il faut plutôt avoir des gros consommateurs d’énergie et c’est avec eux qu’il faut signer des partenariats afin de pouvoir financer les investissements dans l’énergie.

Sur la question du nucléaire, Roger Hounkanrin a expliqué que l’Afrique peut avoir sa centrale nucléaire. Il estime que si le nucléaire est une solution de l’énergie alors que l’Europe prétend vouloir aider l’Afrique elle peut déployer les compétences nécessaires pour son installation en Afrique.

Joachim Batao

Burkina Demain

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