A la présentation du prix OFAP

Le prix Forum ouvert sur la biotechnologie agricole (OFAB) a présenté, ce vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou aux hommes de médias, son prix d’excellence en journalisme. Des conditions de participation en passant par les critères de sélection, toutes les grandes lignes pour prendre part audit concours ont été expliquées aux journalistes. Mais avant, deux présentations  dont l’une sur la biotechnologie et l’autre sur le plaidoyer pour un journalisme scientifique ont été projetés.

A la présentation du prix OFAB

Le prix OFAB  est une initiative de la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF). Il est à sa première édition et concerne toute l’Afrique. Au Burkina Faso, le prix est porté par OFAB-Burkina. En effet, les vainqueurs du Burkina se retrouveront  en Ouganda où leurs productions seront en compétition avec les lauréats des autres pays pour le prix continental.

Pour le prix OFAB-Burkina, il vise « à distinguer les journalistes qui, à travers leurs productions, contribuent à promouvoir et à vulgariser l’information sur l’utilisation des biotechnologies agricoles comme solution durable pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso et en Afrique ».

Distinguer trois (3) œuvres  journalistiques

Le  coordonnateur OFAB-Burkina, Valentin Traoré a expliqué que la distinction portera sur les œuvres de trois journalistes qui « contribuent clairement à la promotion de technologies innovantes en matière de développement agricole comme moyen de lutte contre la faim et la pauvreté ».

La sélection se fera au niveau des catégories presse écrite et/ ou en ligne, la télévision, la radio et enfin les média sociaux (twitter, blog, facebook…) et portera sur les œuvres diffusées du 1er janvier au 31 juillet 2017.

Des inquiétudes sur le prix

Pour le Pr Oumar Traoré, le Burkina est souverain sur la question des OGM

Certains journalistes ont exprimé leurs inquiétudes sur ce prix OFAB-Burkina. Ils y trouvent une manière voilée de faire la promotion des Organes génétiquement modifiés (OGM).

Non, rétorque le professeur Oumar Traoré. « Il ne faut pas voir en la biotechnologie seulement les OGM » dit-il. Pour lui le Burkina est un pays souverain et nul ne peut influencer son choix sur les OGM.

Toutefois le professeur dit reconnaître qu’il est assez difficile de dire si dans 20 ans certains produits biotechnologies n’auront pas d’effet sur l’être humain.

Joachim Batao

Burkina Demain

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