Anatolio Ndong Mba, représentant de la Guinée Equatoriale à l'ONU, au cours de sa conférence du 14 août 2017

Le représentant permanent de la Guinée équatoriale auprès des Nations Unies a organisé le lundi 14 Août 2017 une conférence de presse. L’objectif de cette conférence était de dénoncer une tentative de déstabilisation de son pays par la France.  La rencontre avec les hommes de médias s’est tenue au siège de l’ONU à New York aux USA.

Anatolio Ndong Mba, représentant de la Guinée Equatoriale à l’ONU, au cours de sa conférence du 14 août 2017

Plus d’un mois après le procès dit ‘’des biens mal acquis’’en France, l’ambassadeur de la Guinée équatoriale aux nations unies dénonce une tentative de déstabilisation que souffre  son pays.

Anatolio Ndong Mba n’est pas passé par quatre chemins pour pointer du doigt la puissance coloniale, la France.  Pour lui, “c’est parce qu’ils n’ont pas eu accès aux affaires pétrolières qu’ ils ont inventés tout ce processus judicaire pour se venger’’.

En ligne de mire de cette cabale selon le conférencier, se trouve l’ONG Française Tranparency International avec son maître d’ouvrage l’avocat Me William Bourdon.

A en croire l’ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire, Transparency intertational  et Me Bourdon ont voulu rentrer dans le système pétrolier de la Guinée équatoriale mais ils ont échoué. C’est la raison fondamentale de cet acharnement, ajoute t-il.

  1. Anatolio insiste pour dire que cette menace de la France ne date pas d’aujourd’hui. ‘’C’est ce qu’ils voulaient faire avec l’invasion mercenaire en 2004.  L’intervention des mercenaires était leur plan A. Le plan B s’attaquer à une personnalité du pays pour déstabiliser le pays.”

Le diplomate onusien tire donc la sonnet d’arme et prend ainsi la communauté internationale à témoin. Il est convaincu que ce qu’il qualifie de complot va perdurer. ‘Il s’agit d’un processus enclenché par la France et  les commanditaires  ne vont pas s’arrêter en si bon chemin’’. A t-il martelé.

En rappel, le parquet de Paris a requis le 5 juillet 2017 trois ans de prison contre le fils du président de la Guinée équatoriale, et la confiscation de ses possessions dans l’hexagone portant sur 150 millions d’euros.

L’intéressé, Teodorin Obiang qui est également le vice-président de la Guinée équatoriale a refusé de comparaître en personne devant le tribunal correctionnel parisien. Il s’est toutefois exprimer à distance en ces termes : « Ce procès est une mascarade, un complot colonial de la France »

Victor Bassolé

Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.