Un drame a frappé il y a quelques jours une famille du secteur 46 de Ouagadougou, dans l’arrondissement 11 et on ne l’a appris que ce mardi. L’évènement s’est produit à la veille de la Tabaski : une partie de la superstructure d’un bâtiment en chantier s’est détachée et s’est effondrée sur une maison située en contrebas dans une cour voisine. Bilan : un mort (un enfant) et trois blessés (une femme et deux enfants).

La Tabaski n’a pas été endeuillée seulement qu’à Djibasso dans la Kossi où une attaque terroriste a fait un mort (un douanier) et plusieurs dégâts matériels.

En pleine capitale, Ouagadougou, c’est une partie de la superstructure d’un bâtiment en chantier qui s’est détachée et s’est effondrée littéralement sur une maison située en contrebas dans une cour voisine, la veille de la Tabaski. Les faits ont eu lieu dans l’arrondissement 11, secteur 46 dans le quartier Yamtenga.  Le bilan fait état d’un mort (un enfant) et de trois blessés (une femme et deux enfants). Pour cette famille, il n’y a évidemment pas eu de fête. Les blessés ont été transportés à l’hôpital et la victime inhumée.

Traces du drame encore visibles

Ce mardi 5 septembre, les traces du drame étaient toujours visibles sur les blessés (têtes ou pieds bandés) et sur les lieux du drame : toit de la maison décoiffée et désormais inhabitée, impacts sur les murs et débris de briques.

Les survivants du drame n’ont pas eu l’autorisation de s’exprimer à notre micro sur ce qui leur est arrivé. Le chef de la famille, un certain Koanda, n’a pas souhaité qu’ils s’expriment, nous invitant à aller plutôt vers le propriétaire de l’immeuble en chantier d’où est parti le drame.

Un arrangement à l’amiable ?

Mais, le problème, c’est que l’immeuble n’est pas encore habité. Donc, difficile d’avoir l’adresse du propriétaire. Puisque M. Koanda dit aussi ne pas connaître le propriétaire. Tout ce qu’il sait de lui, nous assure-t-il, c’est qu’on l’appelle «Papa de Rodrigue». Mais, il nous laisse par ailleurs entendre qu’après la rencontre des vieux, il ne voulait pas qu’on en parle. Ce qui nous laisse pas penser qu’il y a eu un arrangement à l’amiable sur l’affaire. Si c’est le cas, tant mieux.

Burkina Demain

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