Alassane Sakandé, élu président de l'Assemblée nationale avec 104 voix sur 127

Alassane Sakandé (48 ans), ex-président du groupe parlementaire MPP, a été élu, ce vendredi 8 septembre, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, en remplacement de Salifou Diallo, décédé le 19 août dernier.

Alassane Sakandé, élu président de l’Assemblée nationale avec 104 voix sur 127

C’était l’un des derniers actes de la session parlementaire extraordinaire ouverte le 31 août dernier, à la suite du décès de l’ex-président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo. Il s’agit de l’élection ce 8 septembre 2017 du nouveau président de l’Assemblée nationale.

Pour Alassane Sakandé, président du groupe parlementaire MPP, seul candidat à la succession du défunt Salifou Diallo au perchoir, tout s’est finalement bien passé. Puisqu’au décompte final, c’est au total 104 députés qui ont voté pour lui. L’on n’a enregistré que 2 votes contre, 2 bulletins nuls et 19 abstentions. Même le défunt Salifou Diallo n’avait pas bénéficié d’autant de voix à son élection.

Né le 21 août 1969 à Ouagadougou, le nouveau président de l’Assemblée nationale est banquier de profession. Avant son élection comme député l’année dernière sous la bannière du MPP, Alassane Sakandé conseiller municipal de Ouagadougou de 1995 à 2012.

«A César, ce qui est à César»

C’est un père autoproclamé de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 que les parlementaires burkinabè viennent de porter au perchoir.

En effet, il y a à peu près un an, en plein débat sur la paternité de l’insurrection, le désormais PAN avait tenu ces propos :

« Nous assistons à ce qu’on peut appeler de la fanfaronnade de la part de certains partis politiques et de certaines OSC en ce qui concerne l’insurrection des 30 et 31. D’autres mêmes s’arrogent le droit ou le devoir d’organiser des conférences de je ne sais quoi. Mais, la réalité historique est là : l’insurrection des 30 et 31 a été pensée et conduite par les forces politiques et patriotiques du Burkina Faso dont le MPP a été le moteur. La décision de lancer l’insurrection a été prise à notre Bureau politique national du 25 octobre 2014 au CENASA. A César ce qui est à César».

Mathias Lompo

Burkina Demain

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