La rentrée scolaire 2017-2018 au Burkina Faso est effective depuis le 2 octobre 2017. En ville, cette rentrée ne concerne pas que les élèves du secondaire ou du primaire. Les tout-petits, ceux des petites, moyennes et grandes sections des garderies sont également dans la danse. Constat à la garderie de Bogodogo dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou.

Ces moments de joie partagés contrastaient avec…

Mardi 3 octobre 2017. Il est 10 h. Dans les petite, moyenne et grande sections de la garderie de Bogodogo, dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou, l’ambiance est visiblement contrastée.

D’un côté il y a les anciens élèves qui sont heureux de se retrouver après les vacances et s’adonnaient avec plaisir aux jeux. «Moi je suis contente de retrouver mes amis», confie Azara. Ses amies acquiescent de la tête.

De l’autre, c’est la désorientation, le dépaysement, l’angoisse chez les tout-petits inscrits qui se retrouvent pour la première fois hors du cocon maternel ou familial. C’est le cas de ce garçonnet, qui s’était isolé et réclamait sa  mère en pleurant. Difficile pour la monitrice de le consoler et de l’intégrer dans sa nouvelle famille scolaire.

«C’est souvent comme ça chez certains quand c’est la première fois. Mais, avec le temps beaucoup finissent par s’adapter au nouvel environnement scolaire», explique une monitrice.

… cette scène où la monitrice avait du mal à consoler ce garçonnet qui réclamait en pleurs sa mère

De plus en plus, d’enfants burkinabè sont inscrits dès le bas âge. A  ce stade, le système ne relève pas encore du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, mais du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille.

Le gouvernement a pris le 5  juillet dernier des textes règlementaires portant création de crèches dans le pays. Le décret, qui vise à définir et à orienter les conditions création et d’ouverture des crèches privées au Burkina, permet, assure-t-on du côté du gouvernement, de «renforcer les mécanismes de garde, d’encadrement et de protection des enfants en bas-âge» dans le pays.

Léa Franceline

Burkina Demain

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