Zéphirin Diabré entouré de membres du bureau politique de l'UPC, au cours du point de presse

Comme annoncé, la direction politique de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu ce lundi une conférence de presse pour apporter des éclaircissements relatifs à la crise au sein du parti. Zéphirin Diabré, accompagné des membres du bureau politique national ont livré leur version des faits et donner la position du parti.

Zéphirin Diabré entouré de membres du bureau politique de l’UPC, au cours du point de presse

 

Hier dimanche 08 octobre 2017, le nouveau groupe parlementaire dénommé UPC Renouveau démocratique issue de la scission du groupe parlementaire UPC annonçait leur existence par voie de presse. Ils ont également donné les raisons de leur départ de l’ancien groupe. Aujourd’hui c’est le bureau politique de l’UPC conduit par Zéphirin Diabré qui a donné sa position.

Dans sa déclaration, Zéphirin a d’abord tenu  à dire qu’il n’est pas juste d’accorder le qualificatif groupe parlementaire à ce groupe. Faute de quoi ceci serait « une usurpation de titre » car à ce jour et à sa connaissance « un tel groupe n’existe pas ». Toutefois, il a demandé au président de l’assemblée nationale de « trancher le plus urgemment » la question de si « oui ou non un nouveau groupe parlementaire est-il créé au sein de l’assemblée nationale ?»

Tentative de déstabilisation de la part du MPP, parti au pouvoir

Pour le président de l’UPC, cette crise n’est autre qu’une tentative de déstabilisation de la part du MPP. Il en veut pour preuve la tentative des députés MPP en 2016 de vouloir faire modifier la loi sur le nomadisme politique.

A cela il a ajouté le cas du député Kiemdé exclu pour avoir essayé de casser le parti par la tentative de création d’un groupe parlementaire pro-MPP.

Pour lui tout le malheur de l’UPC est parti du fait qu’il a refusé de rejoindre la majorité présidentielle comme l’avaient souhaité la plupart des « démissionnaires».

 Le sort des «démissionnaires»

Tout d’abord, en ce qui concerne les accusations portées par les « démissionnaires » sur la direction du parti, Zéphirin dira que le parti n’a porté aucune accusation contre eux.

En conséquence, « ce n’est pas au parti de les blanchir ». Selon lui, si ces derniers estiment qu’ils ont des divergences avec la direction, il aurait pu quitter le groupe parlementaire et quitter le parti pour le démontrer. « Sauf si on a peur de perdre son poste de député » déclarera –t-il.

Pour Moussa Zerbo du bureau politique, que ces messieurs aient le courage « de démissionner tout court ». Il estime qu’il sera difficile pour les militants à la base d’accepter leur retour. Il a ajouté que ce soir même les militants devraient se rencontrer pour peaufiner la stratégie de récupération des mandats des « démissionnaires ».

Malgré tout, le président de l’UPC, lancera « quel que soient leurs fautes, ils restent nos camarades jusqu’à ce qu’ils décident de quitter le parti ».

Il faut noter que le samedi 14 octobre prochain le parti tiendra une session extraordinaire du bureau politique.

Joachim Batao

Burkina Demain

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