L’épidémie de la dengue a fait 11 décès et 4017 cas suspects au Burkina Faso. C’est le bilan donné par le ministère de la santé lors du dernier conseil des ministres tenu le 18 octobre 2017. Pour contrer la maladie, une opération de pulvérisation avait été annoncée. Elle est prévu démarrer normalement ce lundi  23 octobre et ce, jusqu’au 30 octobre.

En plus de la campagne de sensibilisation contre la dengue, et de la dotation des CHR et CMA des médicaments, l’opération de pulvérisation spatiale ciblée pourrait être le grand remède de cette maladie. Effet les zones à fort risque de présence du moustique AEDES (moustique qui cause la dengue) devront être pulvérisées à partir de demain dans tout le pays.

Si cette solution de pulvérisation se présente comme une panacée, elle serait fortement combattue par certaines organisations de défense de l’environnement. Selon certaine source, c’est ce qui aurait retardé la prise de décision de pulvérisation.

Pour ces environnementalistes, les pulvérisations sont catastrophiques pour certaines espèces. Aussi argumentent-ils que leur impact sur l’environnement n’est pas encore bien connu.

Pour certains Ouagalais, la solution est bonne. D’autres par contre, craignent  qu’elle ne crée d’autres problèmes de santé publique. « On espère que ça va pas nous enrhumer ici dèh » lançait un résidant de karpala.

«L’AEDES vit autour des eaux stagnantes, des plantations ou des semis autour des concessions qui créent des humidités et qui favorisent le développement du moustique. Pour lutter réellement contre cette maladie, il faut promouvoir l’assainissement collectif et individuel en évitant les eaux stagnantes, les zones insalubres et en pratiquant la lutte anti vectorielle en pulvérisant notre environnement.

Aussi, on peut utiliser les insecticides en spirales ou pulvérisables ou simplement en dormant sous des moustiquaires imprégnées. On peut également utiliser des crèmes répulsives (anti-moustiques) vendues en boutiques et qui empêchent les moustiques de se poser sur notre corps», a confié lundi dernier le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi, Dr Amadé Ouédraogo à l’AIB.

Joachim Batao

Burkina Demain

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