Les riverains de la rue Nelson Mandela du quartier Ouezzin Ville à Bobo Dioulasso ne sont plus dans l’obscurité la nuit tombée. Depuis ce mardi 17 octobre 2017, la rue bitumée il y a maintenant plus d’un an, est éclairée par des lampadaires de la Société nationale d’électricité du Burkina. S’il ne se pose plus de problème de sécurité, cela pose quand même, pour un début, des problèmes à certains opérateurs de nuit notamment les tenants de maquis ou les prostituées qui pullulaient tout le long de l’artère la nuit tombée.

La lumière la nuit, c’est bien car, cela peut contribuer à lutter contre l’insécurité. Mais, il est des situations où les gens ont  besoin d’un peu d’obscurité pour se sentir à l’aise. Mettre  de la lumière dans ces situations peut se révéler gênant pour les acteurs. C’est ce qui s’est ce 17 octobre 2017 à la rue Nelson Mandela de Ouezzin Ville à Bobo-Dioulasso avec l’éclairage de ladite rue. Les clients des maquis qui se plaisaient dans l’obscurité avec leur «Petini go», comme dirait Alpha Blondy, ont déserté purement et simplement les lieux pour se retrouver ailleurs où l’environnement était plus favorable.

«Aujourd’hui là, on n’a pas beaucoup de clients à cause de la lumière», lâche une employée de maquis. «Effectivement, nous l’avons remarqué», confirme un client habituel qui n’avait rien à cacher puisqu’il était là avec son épouse.

Et un autre de confier que les prostituées, qui pullulaient sur les abords de la rue la nuit, brillaient également par leur absence. «Elles ont migré ailleurs pour exercer leur métier loin des regards indiscrets».

J.B

Burkina Demain

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