Photo de famille à l'ouverture de l'atelier régional

Ouagadougou abrite depuis ce lundi, et ce jusqu’au 24 Novembre 2017, l’atelier régional de formation sur la Gestion Intégrée des Crues (GIC), la préparation et le financement de projets sur la GIC dans le Bassin de la Volta. L’initiative est portée par l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), le Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre en charge de l’eau Ambroise Ouédraogo.

C’est le ministre burkinabè de l’eau et de l’assainissement, Ambroise Ouédraogo (micro), qui a présidé l’ouverture de la rencontre

Les travaux qui ont débuté ce lundi matin regroupent les participants venus des 6 pays membres de l’ABV à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo. Les modules de formation seront assurés par le groupe d’experts de Pegasys soutenus par des personnes ressources.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre en charge de l’eau et de l’assainissement Ambroise Ouédraogo, par ailleurs ministre de tutelle de l’ABV. Dans son mot introductif, le ministre a salué l’initiative d’une telle activité, car le « besoin de renforcement des capacités en matière de gestion des crues » se faisait sentir.

Répondre aux besoins de renforcement des capacités

Pour lui, ce cadre de travail est donc une étape majeure dans « la recherche des réponses adéquates à cette problématique de gestion efficace des crues ». Il faut donc vite trouver des solutions préconise- t-il. Et cela, au regard des difficultés engendrées par les conséquences des changements climatiques telles les inondations et les sécheresses auxquelles sont confrontés les pays du bassin de la volta.

Selon le ministre, l’objectif de cet atelier est d’outiller les participants aux concepts, approches, méthodes et outils de gestion intégrée des crues, à la préparation et au financement des projets. Toute chose qui devrait permettre à l’ABV  et ses Etats membres « de développer une vision coordonnée de la gestion des phénomènes hydrométéorologiques dans le bassin de la Volta tout en tenant compte de son caractère transfrontalier ».

25 millions d’habitants sur le Bassin de la Volta

Robert Yaovi Desouassi, le secrétaire exécutif de l’ABV, s’est dit fier de voir sa structure abriter une telle rencontre. Il a invité les différents pays à œuvrer pour le renforcement des dispositifs des ressources en eau et à travailler pour des approches nationales axées sur la gestion intégrée des crues. Il a traduit sa reconnaissance à l’égard des partenaires techniques et financiers pour leur « soutien inestimable au bassin de la Volta ».

Robert Yaovi Desouassi, secrétaire exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta

Le secrétaire exécutif a expliqué que L’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) est un organisme de bassin transfrontalier, mis en place par l’ensemble des Chefs d’Etats des 6 pays (cités plus haut) afin d’instituer des mesures de gestion durable des ressources en eau transfrontalières dans le bassin.

A l’entendre, l’importance du bassin n’est plus a démontrer. C’est un fleuve qui profite à « 25 million d’habitants » a- t-il déclaré.

De nombreuses attentes

Photo de famille à l’ouverture de l’atelier régional

Le président du GWP-AO, Amadou Hama Maiga, s’est félicité de l’initiative qui vise une meilleure gestion des phénomènes hydrométéorologiques.

L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) par la voix de son représentant, Giocomo Teruggi, a invité les participants à des échanges constructifs. Des échanges pour lesquels il dit attendre beaucoup d’informations. Il dira alors « notre attente est de recueillir les informations fondamentales nécessaires pour identifier les priorités pour chaque pays et leurs besoins dans le domaine de la gestion des inondations ».

Il a annoncé que l’OMM est en préparation sur le fonds d’adaptation portant sur la gestion intégrée des inondations et des sécheresses dans le bassin de la Volta. Selon lui, un moyen efficace de s’adapter au changement climatique consiste à « investir dans les services météorologiques et hydraulique » et aussi « dans le développement de systèmes d’alertes précoces ».

Joachim Batao

Burkina Demain

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