Le parti de l’Alliance pour la Renaissance, la Démocratie et l’Intégration (ARDI) a clôturé les travaux de son 2ème congrès ordinaire ce samedi 25 novembre 2017. Le congrès s’est achevé avec le discours de clôture du président du parti Ousmane Danfodio Diallo. Ce fut l’occasion pour les militants de traduire leur engagement à travers des résolutions, des recommandations mais aussi par des motions de dénonciation, de condamnation et de soutien.

C’est sous le thème « le communisme libéral : notre voie » que s’est déroulé ces deux jours de congrès ordinaire du parti ARDI. Son président, a dans son discours encouragé et félicité les militants pour leur mobilisation à la cause du parti.

Le communisme libéral serait la voie pour le développement du Burkina Faso à en croire le parti ARDI. Pour son président, Ousmane Diallo, « toutes les idéologies ont connu des échecs cuisants et successifs dans notre pays ». C’est pourquoi il propose comme solutions aux préoccupations du peuple burkinabè, le communisme libéral.

Ce qui convient le mieux aujourd’hui pour les burkinabè, c’est une alternance alternative qui « n’est rien d’autre que le communisme libéral » a déclaré le président.

Sur la situation nationale, Ousmane Diallo a attiré l’attention des dirigeants sur ce qu’il a appelé « la persistance des pratiques de l’ancien régime », puisque dit-il « leur façon de faire la politique n’a pas changé ».

Les travaux du congrès de ces deux jours ont permis aux militants d’aboutir à des motions, à des résolutions, de faire des recommandations et des condamnations. Lesquelles motions ont porté sur la question sécuritaire, celle de l’emploi, du chômage, des travailleurs, de la situation universitaire et de l’autorité de l’Etat.

Le président de ARDI, Ousmane Danfodio Diallo

Sur la résolution portant sur la situation universitaire, Solange Poda, la représentante des étudiantes a exprimé leur regret au regard des chevauchements des années universitaires, des difficultés de l’application de système LMD etc. Pour tout cela, ses camarades et elle, ont pris engagement de saisir les autorités universitaires et gouvernementales afin de les exhorter à trouver des solutions rapides aux problèmes qui minent les universités.

Les militants ont par une motion dénoncé les pratiques esclavagistes en Lybie. Ils ont invité l’Union Africaine à diligenter une enquête afin de situer les responsabilités, puis de la suspension de la Lybie à l’Union et à l’ONU.

Ils disent apporter tout leur soutien aux forces de défense et de sécurité pour la lutte contre le terrorisme.

Joachim Batao

Burkina Demain

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