La célébration du 11 décembre à Gaoua n’a pas tenu toutes ses promesses. En effet, de la sonorisation à l’installation des invités en passant par le défilé, rien n’a fonctionné correctement.

S’il y a une étape dans les festivités de l’anniversaire de l’accession à l’indépendant du Burkina Faso qui retient d’habitude  l’attention de la population, c’est bel et bien la grande parade civilo-militaire. Malheureusement, cette année, l’organisation donnait beaucoup à redire.

Loin d’être technicien en travaux de bitumage, pourtant il était si aisé de constater que la voie devant servir de défilé était très peu enviable à certaines construites dans des quartiers de Ouaga et qualifiées de ‘’goudron vie cher’’.

Sonorisation inaudible

Plusieurs parades motorisées ont eu du mal à  leur passage du fait justement de l’état de la voie, sans oublier le trop de gravillons qui dérangeaient ainsi la circulation.

Pour ce qui est de la sonorisation, elle était tout simplement inaudible. On ne saisissait pratiquement rien des propos du maitre de cérémonie (MC). La preuve, personne n’a entendu l’annonce de l’arrivée du chef de la l’Etat. Conséquence, tout le monde était assis quand on l’a vu subitement apparaître sans gyrophares.

En plus, dans sa présentation le MC, demande d’observer une minute de silence, que pratiquement les gens n’ont pas entendu. Du coup, ils se sont levés en retard. Un peu plus tard, c’est le ditanyè (hymne national) qui est entonné, même scénario, les gens se mettent débout après quelque moment de l’hymne.

Il fallait observer les gestes de la tribune officielle

Pour savoir quelle attitude adoptée, il fallait observer les gestes de la tribune officielle.

Ce n’est pas tout. Des invités, munis de leurs cartes d’invités n’avaient que pour solution une place au sol pour les femmes et en position arrêté pour les hommes. Une image peu agréable à observer d’autant plus que la majorité semblait avoir un âge avancé.

Pour la presse, privée surtout, ce n’était pas simple. Ce n’est qu’à moins de 24 heures de l’évènement que les journalistes ont quitté Ouaga, parcourant les 400 kilomètres pour n’arriver que plus tard dans la soirée à Gaoua.

Se faisant, ils ne pouvaient que couvrir la cérémonie du défilé du 11 décembre, au détriment de toutes les autres activités. Là encore, ils étaient installés loin de la tribune officielle, compliquant ainsi leur travail.

Un véhicule militaire vétuste dans la parade

Deux autres choses ont aussi attiré notre attention. L’une, c’est le défilé d’un véhicule militaire dans un état vétuste, dégageant de la fumée.

L’autre, c’est le passage d’un camion de bois de chauffe et un autre de charbon de bois. Quel est le message véhiculé par ces deux camions ?  Surtout que, pour nous, cela contraste de façon flagrante avec la politique de lutte contre la déforestation ?

Vivement que le comité d’organisation de la célébration prochaine du 11 décembre à Manga corrige ces manquements pour des festivités mieux réussies !

Joachim Batao

Mathias Lompo

Burkina Demain

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