Il se tient depuis le 10 décembre dernier à Swakopmund, en Namibie, la troisième édition de la Semaine du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Près de 5 00 y discutent des voies et moyens de créer et mobiliser les  synergies pour la réalisation des programmes d’infrastructures sur le continent.

«Renforcer le commerce et la transformation économique par le développement des infrastructures régionales». C’est sous ce thème que se tient du 10 au 14 décembre à Swakopmund, en Namibie, la troisième édition de la Semaine du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

«Les délégués réunis à Swakopmund pour la troisième semaine du PIDA aborderont plusieurs questions importantes, en vue de faire passer les projets du PIDA de la conception à la mise en œuvre et de promouvoir les objectifs d’infrastructure de l’Agenda 2063 pour l’Afrique», a déclaré Dr Amani Abou-Zeid, Commissaire aux Infrastructures et à l’Energie à la Commission de l’Union Africaine.

L’énorme potentiel de croissance

Dr Amani Abou-Zeid (au milieu), Commissaire aux Infrastructures et à l’Energie de l’UA

«Cet événement offrira aux délégués l’occasion de dévoiler l’énorme potentiel de croissance d’accroître la visibilité des projets PIDA et de valider la pertinence des corridors, facilitant ainsi la transformation économique du continent, exploitée au bénéfice de notre population», a ajouté le commissaire.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence du NEPAD, Dr Ibrahim Assane Mayaki, a déclaré que «Accélérer le développement de l’infrastructure régionale en Afrique pourrait être le changeur de jeu qui déclenchera l’industrialisation et créera des emplois. C’est pour cette raison que les dirigeants africains ont développé le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) en 2012, en tant que moyens de croissance socio-économique et de commerce intra-africain.  »

Khaled Sherif, vice-président – Développement régional, intégration et prestation de services, a réaffirmé l’engagement fort de la Banque africaine de développement en faveur du développement des infrastructures sur le continent, en affirmant que les infrastructures favorisent le commerce et créent un environnement favorable aux investissements et aux entreprises.

Il a salué les progrès significatifs accomplis par les partenaires d’exécution du PIDA dans la promotion du commerce et de la transformation économique grâce au développement des infrastructures régionales. Il a ajouté que la Banque vise à attirer davantage de capitaux dans le secteur des infrastructures.

Les attentes sont grandes

Le vice-président Khaled a déclaré que les attentes sont grandes que cette réunion donnera un nouvel élan à la mise en œuvre du PIDA. De même, il a fait allusion au fait que «le cofinancement et les partenariats restent essentiels pour mobiliser davantage de ressources pour la mise en œuvre du PIDA».

La Semaine PIDA a été inaugurée en 2015 en tant que plate-forme pour les parties prenantes du PIDA et les deux premiers événements ont eu lieu à Abidjan sous les auspices de la Banque africaine de développement. L’événement fournira une plate-forme aux parties prenantes pour qu’elles s’engagent à accélérer et à synergiser leurs efforts pour: (1) accélérer la préparation et la mise en œuvre des projets, (2) mobiliser des ressources financières et techniques adéquates pour les projets; (3) accroître la participation du secteur privé à la mise en œuvre du PIDA; et (4) mobiliser les États membres pour intégrer les projets du PIDA dans leurs plans de développement nationaux.

En outre, des réunions à huis clos statutaires dans le cadre de l’Architecture institutionnelle pour le développement des infrastructures (IAIDA) et les réunions du Facilité de préparation des projets d’infrastructure (IPPF) du NEPAD se tiendront au cours de la semaine. La Semaine PIDA se concentrera également sur l’accélération de tous les projets PIDA en mettant l’accent sur cinq projets sélectionnés et une visite du site à WalvisBay.

La réunion sera suivie par diverses parties prenantes, notamment la CUA, la NPCA, la BAD et la CEA, les États membres, les partenaires au développement, les institutions financières, le secteur privé, la société civile et les membres des médias.

Burkina Demain

Source : PIDA

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