Elu le 9 novembre dernier président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), en remplacement de Benoît Kambou, démissionnaire ; Léandre Bassolé n’avait pas pour autant la légitimité nécessaire pour agir en toute légalité. C’est désormais chose faite depuis le 7 décembre dernier avec sa nomination en conseil des ministres.

Léandre Bassolé peut désormais agir en toute légalité à la tête de HCRUN

Officiellement depuis son élection le 9 novembre dernier par les conseillers du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), en remplacement de Benoît Kambou, démissionnaire ; c’est Léandre Bassolé qui dirige l’institution.

Mais, dans les faits, c’est le vice-président Younoussa Sanfo qui continuait à expédier les affaires courantes de la maison de la réconciliation. Pour que Léandre prenne pleinement les rênes du HCRUN, il fallait, s’il ne voulait pas au départ créer des sources de contestations, attendre que le conseil des ministres entérine son élection. C’est chose faite depuis le conseil des ministres du 7 décembre 2017. Avec cette nomination en conseil des ministres, il aura désormais les mains libres pour agir en toute légalité. C’est déjà un bon départ pour lui. Il reste maintenant à confirmer dans les étapes suivantes. Son expérience d’ancien diplomate devrait lui être utile dans cette difficile mission.

Abordant cette question de la réconciliation nationale lors de son discours du 10 décembre dernier, le président Roch Marc Christian Kaboré a insisté sur la nécessité de respecter la tryptique Vérité-Justice-Réconciliation. Ce qui signifie évidemment dans ce dossier, que tout ne dépendra pas que du HCRUN, mais aussi de la bonne collaboration des uns et des autres.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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