Va-t-on assister à des mutineries comme en 2017 ?

Fort des purges opérées en 2017 -230 militaires et gendarmes radiés- la hiérarchie de l’armée ivoirienne était apparue on ne peut plus à l’aise face aux plus hautes autorités du pays le 4 janvier dernier, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux à leur chef suprême, le président Alassane Ouattara, allant jusqu’à lui promettre la tolérance zéro aux mutineries en 2018. Seulement, des heures après, des tirs se font entendre en pleine nuit dans l’emblématique camp de gendarmerie d’Agban à Abidjan. Jusqu’au moment où nous tracions ces lignes, l’on ne sait pas encore grand-chose sur les tenants et les aboutissants de ces tirs qui tentent visiblement de faire mentir la hiérarchie de la grande muette ivoirienne, à commencer par le chef d’état-major général des armées, le Général Sékou Touré qui avait assuré qu’«il n’y aura plus de mutineries en 2018».

L’embarras doit être au paroxysme au sein de la haute hiérarchie militaire ivoirienne

L’embarras doit être à son paroxysme dans les rangs de la hiérarchie militaire ivoirienne après les tirs de vendredi dernier dans le camp de gendarmerie d’Agban, elle qui avait déclaré devant le chef de l’Etat Alassane Ouattara la tolérance zéro aux mutineries en 2018. L’on ne sait pas encore grand-chose sur les tenants et les aboutissants de ces tirs qui tentent visiblement de faire mentir cette hiérarchie de la grande muette ivoirienne, notamment le chef d’état-major général des armées, le Général Sékou Touré qui avait indiqué qu’«il n’y aura plus de mutineries en 2018». Qui sont ceux qui veulent faire mentir la hiérarchie ?

Va-t-on assister à des mutineries comme en 2017 ?

Certes, il est encore très tôt pour parler véritablement de mutinerie, mais rien n’indique que tout se résumera à ce seul incident. Ce qui évidemment en rajoute à l’embarras et au manquement d’empressement des autorités de la défense à communiquer sur le sujet. Elles avaient annoncé une conférence de presse pour samedi mais celle-ci a été finalement reportée sine die. Une situation qui ne manquera d’alimenter les rumeurs. Affaire… à suivre.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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