Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Pengdwendé Sawadogo

Alors que l’annonce de la nomination des membres du haut conseil pour le dialogue social continue de poser problème chez les syndicats et que le dialogue des acteurs de l’éducation avec le gouvernement tarde à produire des résultats ; le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Pengdwendé Sawadogo animera un point de presse ce lundi 8 janvier 2018 à Ouagadougou.

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Pengdwendé Sawadogo

Apparemment du côté du gouvernement, l’on est décidé à prendre à bras-le-corps les questions du monde du travail pour tenter de rompre avec le cycle des grèves et mouvements sociaux observés ça et là tout au long de l’année 2017. C’est dans cette optique qu’a été créé le haut conseil pour le dialogue social dont les membres ont été nommés en conseil des ministres le 4 janvier. Mais, problème : certains syndicats en l’occurrence la CGT-B ne voit pas d’un bon œil cette structure tripartite qui regroupe à la fois des représentants de l’Etat, du patronat et des syndicats. Aussi la CGT-B refuse-t-elle de désigner des représentants pour y siéger. Du coup, au lieu de 20 représentants syndicaux, ils sont finalement 18 qui vont y siéger.

Pour le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Pengdwendé Sawadogo ; cela ne doit pas constituer un grand blocage.  «On peut commencer à travailler avec les 18 », en attendant éventuellement d’avoir les 20.

Le ministre Sawadogo qui compte beaucoup sur ce haut conseil pour le dialogue social pour juguler les difficultés du monde du travail (disparité de salaires, iniquité) réaffirmera sa position au cours la conférence de presse qu’il animera ce lundi 8 janvier. L’on ne devrait donc en savoir davantage à l’issue de cette conférence de presse, sur sa stratégie d’apaisement du front social en 2018.

Faut-il le rappeler, les membres de la coordination des acteurs de l’éducation menacent de repartir en grève dès le 9 janvier 2018 si leur plateforme revendicative ne trouve pas de réponse satisfaisante.

Burkina Demain

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