La crise au CSC persiste, malgré l'arrivée du président intérimaire Désiré Comboïgo

Le feuilleton sur la crise qui prévaut au Conseil supérieur de la communication continue son petit bonhomme de chemin. Alors qu’on croyait assister  à la fin de cette situation avec l’arrivée du nouveau vice-président Désiré Comboïgo, pour assurer l’intérim de la présidence de l’institution, les choses semblent, à en croire certaines sources, aller de mal en pis. Mais, pour le nouveau patron du CSC, il n’y a pas de souci à se faire : l’institution sous sa houlette fonctionne normalement. «Ce ne sont que des rumeurs. Tout devrait aller parfaitement  d’ici-là, quand les divergences d’incompréhension de début seront levées».

La crise au CSC persiste, malgré l’arrivée du président intérimaire Désiré Comboïgo

Selon des informations concordantes, depuis l’arrivée de l’intérimaire de Nathalie Somé au CSC en fin janvier 2018, les agents qui n’étaient pas contents de leur postes d’affectation dans les représentations de l’institution à Bobo-Dioulasso et à Fada N’gourma ont subitement déserté les lieux pour se retrouver au siège à Ouagadougou, comme ce fut le cas lors de l’arrestation de la présidente Nathalie Somé en septembre 2017. A Fada, par exemple, il ne resterait plus qu’un seul agent chargé du contrôle du contenu des médias de l’Est et du Centre-Est.

Le CSC a un nouveau gestionnaire de crédits

Mais là où le bât blesse davantage, c’est la compréhension que le nouveau locataire du CSC aurait de la fonction d’intérimaire.  Sur ce point, il ne semble pas être en odeur de sainteté avec les cadres de l’administration avec à leur tête le Secrétaire général qui l’accusent de prendre des actes auxquels il n’a pas qualité en tant qu’intérimaire.

Il s’agit par exemple des actes de nomination, d’affectation, de reversement du personnel administratif. En effet, pour peut-être contenter ses partisans qui auraient bataillé dur pour son retour en force au CSC, il a fait nommer un nouveau gestionnaire de crédits, un nouveau secrétaire particulier. Et pour probablement régler ses comptes au directeur de la communication et des relations publiques qui serait l’un de ses détracteurs pendant sa traversée du désert, il a pris une décision de mise à disposition de celui-ci à son ministère d’origine. Cet acte qui a été pris le 19 février 2018 a été suivi de la prise d’un autre acte de cessation de service le lendemain.

Version du président intérimaire

Le président intérimaire Désiré Comboïgo s’est quand même voulu rassurant quant à la situation qui prévaut au sein de son institution

A en croire certaines sources, ces différents actes ne  sont pas conformes aux actes SIGASPE reconnus par la fonction publique  car, assurent-elles, la direction des ressources humaines de l’institution n’en a pas été associée.

Joint au téléphone par rapport à ces faits à lui reprochés, le président intérimaire Désiré Comboïgo s’est voulu rassurant. «Tout se passe bien au CSC. Il n’y a pas de souci à se faire. Tout ce que les gens racontent ne sont que des rumeurs». Il reconnaît juste à demi-mot des difficultés dues à des divergences d’incompréhension de début. «Mais, tout devrait aller bien d’ici-là quand ces divergences d’incompréhension seront levées».

En tous les cas, les uns et les autres doivent dans cette situation, qui ne les honore pas, encore moins l’institution qu’ils sont censés défendre l’image, privilégier l’intérêt général.

Le cas échéant, la responsabilité incombera à un moment donné aux plus hautes autorités du pays de prendre les mesures idoines pour préserver les acquis du Conseil supérieur de la communication qui assure cette mission hautement républicaine de régulation de la communication au Burkina Faso.

Burkina Demain

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