Les conférenciers de l'APMP
Des responsables de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) ont animé ce jeudi 17 mai 2018, une conférence de presse. Occasion pour Vincent Dabilgou, Ali Badra Ouédraogo et les autres de se prononcer sur des questions d’actualité comme la délocalisation des conseils des ministres.
Les conférenciers de l’APMP se sont prononcés sur les questions brûlantes d’actualité
Au sortir de la conférence de presse tenue ce jeudi 17 mai au siège du MPP à Ouaga, l’on en sait un peu plus sur la position de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) sur les sujets brûlants de l’actualité, en l’occurrence la décision gouvernementale de délocalisation des conseils des ministres qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.
Sur la question du renouvellement des véhicules du parc automobile de l’Etat,Vincent Dabilgou, 1er vice coordonnateur de l’APMP et membre du gouvernement-il est ministre des transports et de la mobilité urbaine- ; était bien placé pour justifier l’opération controversée.  «Les anciens véhicules ministériels 407 étaient toutes pratiquement sur cale, il fallait les renouveler», a-t-il soutenu.
L’autre question brûlante sur laquelle les conférenciers de l’APMP ne pouvaient rester muets était sans conteste celle de la délocalisation dans les régions de la tenue des conseils des ministres.
Contrairement à l’opposition politique qui y une voit manœuvre politique, une pré-campagne qui va coûter cher aux contribuables dans un contexte de revendications sociales non satisfaites et de famine, Ali Badra Ouédraogo et les autres assurent qu’il n’en est rien. L’initiative participe à ce qu’ils qualifient de «démocratie participative» permettant de «mesurer de manière directe les préoccupations des citoyens». Ce sera même bon, selon Vincent Dabilgou de commencer ces conseils des ministres délocalisés par le Sahel ou le Nord pour marquer la proximité du pouvoir central avec les populations de ces régions, confrontés régulièrement aux attaques terroristes.
Et Dabilgou de répondre au chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, qui a appelé à l’annulation de la délocalisation du conseil. A l’écouter, «De Lion, Zeph se transforme en caméléon» dans l’espoir de se faire élire à la majorité suprême mais s’empresse-t-il d’ajouter : «c’est peine perdue car le peuple burkinabè n’est pas un peuple amnésique». Ainsi, l’APMP a réglé ses comptes avec l’opposition qui, on l’on imagine, aura aussi son temps de réaction.
Mathias Lompo
Burkina Demain

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