Le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba était face à la presse, ce 19 juin 2017 à Ouagadougou. Il est revenu sur le Programme national de développement économique et social (PNDES), les grèves de revendication sociale et les perspectives d’avenir.

Le premier ministre burkinabè a déclaré que l’économie a renoué avec la croissance, en réalisant une performance de 5,9 % en 2016 contre 4, 0 % en 2015. Et il a promis dans le cadre du PNDES la construction, cette année 2017, d’un programme spécial d’électrification de 105 chefs-lieux de communes rurales, la mise en service de la centrale photovoltaïque communautaire de Ziga, l’interconnexion entre Bolgatanga et Ouagadougou, la construction et l’équipement de 5 CMA, de 17 CSPS, du CHR de Dédougou, la construction de 1390 nouvelles salles de coirs, 5 lycées professionnels, 4 lycées scientifiques, 207 CEG, 25 lycées d’enseignement général.

« Le PNDES est notre voie pour changer structurellement et durablement notre économie et assurer à chaque burkinabè un développement solidaire et inclusif », a dit Paul Kaba Thiéba qui a déploré le climat social tendu, avec une série de revendications sociale. A l’entendre, le coût social de ces revendications est considérable, car elles portent atteinte à la production, à la création de richesses, réduisent la croissance, pénalisent les secteurs de l’économie.

Il a rappelé que son gouvernement reste attaché au dialogue social, respecte le droit de grève, l’expression des libertés syndicales et la solidarité nationale. « Mais que l’on ne s’y méprenne pas, si ces valeurs et ces équilibres devraient être défendues par l’usage de la force, le gouvernement assumera ses responsabilités ».

Anderson Koné
Burkina Demain

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