Ce second tour sera un duel entre originaires de Zinder, Mohamed Bazoum (à gauche) et Mahamane Ousmane (à droite)

Les Nigériens se rendront ce dimanche, 21 février 2021, aux urnes dans le cadre de la présidentielle nigérienne de 2020.Avec l’affiche Mahamane Ousmane-Mohamed Bazoum, ce sera sûrement un de la région de Zinder au Centre-est du pays qui succèdera à Mahamadou Issoufou au palais présidentiel de Niamey, à l’issue de ce scrutin. Les deux présidentiables sont en effet originaires de cette région du Niger comparable au Burkina Faso (274 200 km2) en termes de superficie avec ses 145 430 km2 et à Ouagadougou en termes de population (plus de 3 millions d’habitants).

Ce second tour sera un duel entre originaires de Zinder, Mohamed Bazoum (à gauche) et Mahamane Ousmane (à droite)

D’un côté, Mahamane Ousmane (70 ans), premier président élu démocratiquement en 1993 et vieille figure politique, veut faire son Come-back après plusieurs tentatives infructueuses.

L’heure de passer à la lumière pour Bazoum 

De l’autre côté et en face il y a son cadet de 10 ans, Mohamed Bazoum (60 ans), candidat du parti au pouvoir, qui après passé plusieurs décennies dans l’ombre du président sortant Mahamadou Issou, pense, plus que jamais, que son heure est venue est enfin venue de passer à la lumière.

Le duel fratricide s’annonce d’emblée serré, avec une légère avance pour le candidat Bazoum qui a réussi à rallier les soutiens des présidentiables Seini Oumarou et Albadé Abouba, arrivés troisième et quatrième à l’issue du premier tour scrutin.

Le «Kôrô» Mahamane, fort des soutiens des autres présidentiables du 1er tour ne s’avoue pour autant vaincu.

Libre arbitre des électeurs nigériens 

Dans sa stratégie de rafler la mise à son cadet, il table sur un libre arbitre des électeurs, une révolution des électeurs qui ne suivraient pas systématiquement les appels à voter pour le candidat du pouvoir.

L’état-major de campagne du candidat Mahamane compte sur la maîtrise des cas de fraudes au second tour, ce qui pourrait jouer en sa faveur et au finish le permettre de s’imposer devant Bazoun.

En tous les cas, c’est aux Nigériens, aux électeurs de départager les deux frères de Zinder. Et que la démocratie triomphe au pays de Hamani Diori.

Philippe Martin

Burkina Demain

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