Les candidats aux élections, les leaders de la société civile, les responsables des médias et le Conseil supérieur de la communication (CSC) ont signé ce 21 août 2015 le pacte de bonne conduite sous la présidence du Président du Faso, Michel Kafando.
Le pacte de bonne conduite comprend 17 articles, répartis en trois grands points dont un préambule, des règles de conduite et des dispositions finales.
L’article 3 dispose : « Les rapports entre les parties prenantes sont placés sous le signe de la confiance, du respect mutuel et du rejet de tout comportement susceptible de nuire à la sérénité des scrutins ».
Et l‘article 4 : « les débats et discours doivent être circonscrits à une saine émulation des idées, à la critique des programmes et aux suggestions destinées à améliorer la gouvernance démocratique et la promotion du développement. Ils ne doivent pas traiter de la vie privée, de l‘appartenance confessionnelle, sociale, régionale ou ethnique d’un candidat ou d’un citoyen ».
En sus, les candidats aux élections ont été invités à bannir la diffamation, le mensonge et les incitations à la fraude et la corruption électorale dans leurs propos. Pendant ce temps, les OSC se gardent d’utiliser tout propos à caractère injurieux, discriminatoire ou susceptible de rompre l‘égalité de chance entre les partis politiques ou entre les candidats aux scrutins.
A en croire le candidat du PAREN, Tahirou Barry, il est important de sensibiliser et de faire comprendre que la politique c’est une saine compétition des idées et non pas la meilleure compétition des insultes. Eddie Komboïgo du CDP, lui, prétend que s’il est perdant, il s’engage à appeler le candidat vainqueur pour le féliciter. Cela dit, il a invité les autres d’en faire autant , s’il venait à être élu.
Martín COULIBALY