Le métier d’apporteur d’affaires, peu connu des Burkinabè, fait son chemin petit à petit. S’il a du mal à décoller dans les milieux bancaires, il est plutôt développé dans le monde des assurances et des affaires. Des acteurs du domaine, rencontrés courant le mois de janvier 2015, font des révélations croustillantes sur leurs activités, marquées par des hauts que des bas.
Est apporteur d’affaires, toute personne physique ou morale, jouant le rôle d’intermédiaire, qui offre des opportunités à un client et des sociétés ou des bailleurs de fonds. Selon le chargé de la clientèle Sénior de Orabank, Ousmane Bancé, tout le monde peut devenir apporteur d’affaires, pourvu qu’il ait le sens des affaires, des techniques de persuasion et une connaissance des variables d’ajustement du marché.
Dans les milieux bancaires, ce métier n’est pas encore pratiqué. « Pour l’instant, on en dispose pas encore. Nous avons des dossiers en traitement pour collaborer avec des apporteurs d’affaires », a indiqué le directeur Clientèle particulier, institutionnel, ONG et professionnels Timbéni Lankouandé. Le chargé de la clientèle Sénior, Ousmane Bancé a renchéri que c’est le personnel du service clientèle en particulier et tout le personnel en général qui jouent ce rôle.
C’est le même constat à la Banque de l’habitat et à Coris Bank. A la direction générale de cette banque, le chargé de marketing et communication, François kaboré fait savoir qu’il n’a pas encore travaillé avec des apporteurs d’affaires. « Je n’ai pas encore vu de dossiers en études. Ce métier doit être développé dans les assurances ».
« Je gagne autour de 10 millions par an »