La bousculade consécutive à la cérémonie de lapidation de Satan, le 24 septembre dernier à la Mecque a entrainé la mort et la disparition de pèlerins burkinabè.
Au journal télévisé, l’imam Tiégo Tiemtoré, membre de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), a parlé de 22 décès et de 9 portés disparus, selon un dernier bilan dressé ce 12 octobre 2015 qui établit le nombre de morts à 37.
Selon lui, une mission travaille avec les autorités consulaires du Burkina en Arabie Saoudite pour les retrouver.
L’imam Tiégo Tiemtoré a aussi précisé que le rapatriement des corps des défunts au Burkina « n’est pas à l’ordre du jour ». De ses explications, la tradition musulmane veut que l’on soit enterré là où l’on est décédé.
Joackim BATAO