Les diridents de la CCVC, avec Chrizogome Zougmoré au milieu

La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé, le 13 octobre 2015, une conférence de presse, en vue de donner sa lecture du putsch du 16 septembre et de réaffirmer sa position par rapport à la gestion de la transition.

Les diridents de la CCVC, avec Chrizogome Zougmoré au milieu
Les diridents de la CCVC, avec Chrizogome Zougmoré au milieu

Pour les responsables de la Coalition contre la vie chère (CCVC), le coup d’Etat militaire du 17 septembre est le prolongement de celui déjà opéré par le RSP, le 1er novembre 2014, avec le soutien de certaines organisations de la société civile et de partis politiques .

Selon Chrysogone Zougmoré, 1er vice- président de la CCVC, la résistance déterminée contre le putsch devrait servir de leçon, aussi bien aux autorités de la transition, qu’à toutes celles à venir quant à la nécessité d’apporter une réponse conséquente aux préoccupations des populations. A l’en croire, la mobilisation de millions de Burkinabè est à inscrire au nombre des luttes populaires pour les libertés politiques, le progrès social véritable et pour l’indépendance nationale ».
Pour les responsables de la CCVC, la lutte doit davantage être organisée et se poursuivre contre la restauration de l’ancien régime et tous les fauteurs de guerre civile réactionnaire et contre l’impunité.
Ils ont dit que la CCVC n’acceptera pas des d’investigations bâclées, que des tortionnaires et commanditaires de crimes passent par les mailles du filet de la justice et viennent à narguer le peuple en prétendant à des postes, à la faveur des prochaines élections.
A propos , M. Zougmoré s’interroge sur l’efficacité de la commission d’enquête. Il avoue que la CCVC n’est pas en phase avec la transition sur la gestion des crimes économiques et de sang.

les hommes de médias au point de pesse
les hommes de médias au point de pesse

La CCVC exige vérité et justice pour les martyrs d’octobre 2014 et de septembre 2015 ; l’instruction sérieuse du dossier Norbert Zongo et ses compagnons ; Vérité et justice pour Dabo Boukari, disparu dans les locaux de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP) ; Vérité et justice pour Thomas Sankara, Flavien Nébié, Salifou Nébié, Oumarou Clément Ouédraogo ; Blaise Sidiani et Emile Zigani et toutes autres victimes de crimes de sang impunis ; l’identification et la saisie des biens et des fonds détournés par les dignitaires du régime de Blaise Compaoré et la prise sans délais de mesures nécessaires, en vue de recouvrer l’ensemble des fonds expatriés ; le jugement et la sanction de tous les commanditaires et auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, qui doivent être frappés d’indignité politique et électorale.

Mathias LOMPO

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