Le président de l’association de la jeunesse de Zigla, Ahmed Bandaogo, s’est prononcé sur la situation politique nationale, avant de revenir sur les ambitions qu’il nourries pour son organisation. C’était le 15 octobre 2015 à Ouagadougou.
Ahmed Bandaogo a apprécié la réaction des autorités à la suite du coup d’état manqué du 16 septembre. Pour lui, la dissolution du RSP était plus que nécessaire et urgente. Après quoi, il fallait gérer les questions sécuritaires.
Cela dit, il a trouvé que la date du 29 novembre est bonne à prendre, car il s’inquiétait vraiment que les élections soient programmées pour l’année 2016. « On s’en félicite et on espère que la sagesse présidera aux pas de nos leaders politiques. On espère qu’ils accepteront le verdict des urnes pour ne pas engager le pays dans une énième aventure », parole de M. Bandaogo.
Parlant de sa structure, il a avancé qu’elle a pris une part active dans la lutte pour le retour à l’ordre constitutionnel, lors des tristes évènements qui ont marqué le pays. A l’en croire, elle a contribué à une large diffusion des messages de la Résistance et à l’éveil des conscience à travers des causeries-débats.
Par la suite, le président Bandaogo a dit son association est beaucoup plus investie à Zigla (Garango). Il a rappelé que dans le mois d’août passé, elle a organisé ses 72 heures. A l’occasion, il y a eu une conférence publique sur le thème « Histoire de la fraternité dans la construction de Zigla: quelles leçons pour l’avenir », animée par le patriarche Boureima Bandaogo. Puis des exposés, des jeux de société, une kermesse, des ballets, un reboisement de plants d’arbres ombrageux au Collège d’enseignement général (CEG) de Zigla, la nuit des contes et une compétition de football.
Quand bien même satisfait, le président de l’association, Ahmed Bandaogo, a indiqué qu’il y a toujours du boulot à faire. De ses explications, les habitants du village ne sont pas encore appropriés les activités, car ils pensent que c’est une initiative des Ouagalais. Et puis, les parents du village ne comprennent toujours pas la portée des activités et ne s’impliquent pas véritablement tant qu’ils ne sont pas invités à titre personnel.
M. Bandaogo a appelé les ressortissants de Zigla à œuvrer à la pérennisation de leurs activités. « Que les parents nous aide à réaliser nos projets. Nous voulons rétablir le site d’hébergement du campement touristique de Zigla, renforcer les liens de fraternité entre les deux grands quartiers de Zigla, notamment Polassé et Koulpélé », a-t-il souhaité.
Les objectifs de l’association sont nombreux. Il y a, entre autres, le renforcement de la cohésion entre les ressortissants de la localité, la recherche d’un cadre d’échange et l’établissement du contact des jeunes avec leurs origines.
Anderson KONE