Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, a dévoilé à la presse, ce mardi 3 novembre 2015, son projet de société pour l’élection présidentielle du 29 novembre 2015.
Ce projet vise à apporter le « vrai changement » en s’appuyant sur une philosophie nationale baptisée « le Burkindlim » et la refondation d’un modèle de gouvernance sociopolitique.
L’UPC compte créer des infrastructures, avec l’opération « un enfant – une classe – un repas – un repas à midi », en portant le taux de scolarisation à 100%, en réaménageant le budget de l’Etat gestion 2016 en vue de dégager un fonds spécial pour l’élimination des retards académiques (FSERA).
De plus, il compte créer 700 000 emplois d’ici à 2020, offrir « à tout diplômé de l’enseignement supérieur, un stage rémunéré de trois mois renouvelable une fois dans l’administration ou les collectivités décentralisées.
En ce qui concerne la gent féminine, l’UPC compte assurer la gratuité des soins obstétricaux et néonataux dans les centres de santé ; créer une banque de soutien à la femme en 2016, installer en milieu rural plus de 20 000 plateformes multifonctionnelles.
Pour ce qui concerne la justice, le parti compte appliquer la loi portant sur le délit d’apparence ; l’installation d’une Cour de Répression de la Délinquance Économique et Financière (CRDEF) et créer une police économique et financière.
« Pour moi, celui qui propose un projet de société sans aborder son financement, est complètement disqualifié », parole de Zéphirin Diabré qui a évalué la mise en œuvre de son programme à 15 629,32 milliards de F CFA sur les cinq ans.
Joackim Batao