La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a organisé, le 5 novembre 2015 à Ouagadougou, une conférence de presse pour interpeller les candidats aux élections sur les attentes de la population.
La CCVC a décidé de mener une campagne d’interpellation à quelques jours du début officiel de la campagne électorale. Le premier vice-président de la coalition, Chrysogone Zougmoré a avancé qu’il sera mené sur toute l’étendue du territoire une série de conférences publiques, des animations dans les quartiers du 14 au 29 novembre, des vidéos-débats et un meeting national d’interpellation prévu pour le 21 novembre à la place de la Nation.
A l’en croire, l’objectif est d’inviter les candidats à se prononcer et à prendre des engagements fermes pour apporter des solutions adéquates aux préoccupations des populations. « Les questions sociales comme les produits de première nécessité (huile, riz, sucre, maïs, lait, hydrocarbures…) demeurent inaccessibles à la grande majorité des populations. La crise de l’énergie et de l’eau s’est davantage aggravée avec des coupures drastiques et anarchiques », a expliqué Chrysogone Zougmoré qui a laissé entendre que de nombreux dossiers sont en souffrance.
Il a parlé de ceux de Norbert Zongo, Dabo Boukary, Guillaume Sessouma, Salifou Nébié et aussi celui des victimes du putsch manqué.
C’est pour cela, a-t-il dit, que la CCVC se donnera les moyens pour poser avec acuité les préoccupations légitimes et pressantes du peuple burkinabè.
Selon la CCVC, les autorités de la transition n’ont pas honoré tous leurs engagements, relatifs aux crimes de sang, aux crimes économiques et aux problèmes sociaux.
Evelyne Ouédraogo
BURKINADEMAIN.COM