L’Union pour la renaissance/Parti (UNIR/PS) a procédé au lancement de sa campagne présidentielle, ce dimanche 8 novembre 2015 à Solenso dans les Banwa.
Deux grandes étapes ont marqué ce lancement. Premièrement le candidat Sankara a rendu visite aux autorités religieuses de la localité. « Nous sommes venus solliciter vos bénédictions et vos sages conseils » a-t-il dit. Et au curé de répondre « vous les avez, nous avons même prié ce matin pour une campagne saine et apaisée».
La deuxième étape a été le meeting. Ainsi, Athanase Boudo directeur national de la campagne de l’Unir/Ps a déclaré que « les élections doivent être la phase d’achèvement de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ». Il a invité les militants et sympathisants du parti a osé pour un vrai changement car a-t-il « nous ne ferons jamais un pas sans le peuple » et d’ajouter « nous n’avons jamais soupé avec le diable, ni partagé la même la table que lui ».
Traoré Désiré, coordonnateur régional du parti, par ailleurs candidat à la municipalité, a affirmé que « autant Sankara est le père de la révolution d’août 1984, autant Me Bénéwendé Sankara est le père de l’insurrection populaire d’octobre 2014». Donc « les rênes du pouvoir doivent lui être confiées, en ce sens qu’il a su resté digne et intègre durant le pouvoir de Blaise Compaoré ». Pour Solenzo, il prévoit mettre de l’ordre dans la gestion de la ville, redresser le lotissement « de copinage » de l’ancien maire.
S’agissant du candidat à la présidentielle, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, il a invité tous ceux qui partage l’idéal sankariste à porter leur choix sur le programme de l’Unir/Ps, afin « d’oser le changement maintenant ». Selon lui, le processus de l’insurrection doit s’achever par une insurrection électorale. « Quand nous serons à Kosyam, nos premières actions consisterons à restaurer un Burkina nouveau et à mettre en application les recommandations de la commission des réformes pour une réconciliation vraie ».
Après Solenzo, le cortège du candidat Bénéwendé a marqué des arrêts dans différentes localités. A Nouna Me Sankara a rendu visite à Fatima Youma Paré la mère de l’épouse de Thomas Sankara.
Joachim Batao