L’Union pour la renaissance / Parti sankariste a débuté sa campagne présidentielle au Kadiogo par une campagne de proximité dans la ville de Ouagadougou, le mardi 10 novembre 2015.
Avant la tenue des deux grands meetings dont les dates restent à préciser, Me Bénéwendé Sankara, candidat de l’Unir/ Ps est allé rencontrer les militants des gares et marchés de Ouagadougou. Cette rencontre, inscrite dans la stratégie de campagne du parti, vise à « toucher du doigt » les réalités du terrain et sensibiliser les électeurs à « voter utile ».
Le premier point de rencontre avec les militants et sympathisants a été la gare routière de Ouaga-inter. Là, le candidat a parlé de son programme de société, avant de se pencher sur le désintérêt de l’ancien régime de doter la gare d’infrastructures et les tracasseries routières.
«Il faut que ça change, et pour qu’il y ait un vrai changement, faites votre choix en faveur de l’Unir/ Ps, car vous savez que nous menons ensemble le même combat», a-t-il lancé.
A Tampouy, c’est aussi la gare routière qui a servi de cadre d’échange avec les militants. « Nous avons compris et nous n’allons plus donner notre voix à des gens qui nous ont fait, dans le temps, de fausses promesses » a déclaré le premier responsable de la gare.
Selon Salam Sawadogo, habitant du quartier, le candidat idéal est Me Sankara. De ses explications, « depuis la création de l’Unir/Ps en 2000, l’homme est resté constant dans sa lutte contre le régime de Blaise Compaoré et de la défense des idéaux de Thomas Sankara ».
Puis, cap a été mis sur les quartiers périphériques de Ouagadougou. Dans les quartiers Zongo, Nonssin, Bissighin et Yagma, Me Sankara est allé vivre « les réalités du terrain ». Pour Abdoul Kader Ouédraogo, c’est une scène inédite :« nous n’avons jamais vu ça ici. Accepter de venir dans cette poussière, descendre pour marcher avec nous, voir dans quelles conditions nous vivons, c’est un vrai président »
Les responsables Unir/Ps de ces différentes localités ont profité pour exposer leurs difficultés à leur futur président, afin que celui-ci, au soir du 29 novembre, y apporte des solutions. Les problèmes se résument aux questions des lotissements, des infrastructures sociales de base, telles que l’eau, la santé et l’éducation.
Joachim Batao