Le candidat de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) à l’élection présidentielle du 29 novembre prochain, Adama Kanazoé a présenté à la presse le document de son programme de développement, le 12 novembre 2015. Il a saisi l’occasion pour « demander pardon » à l’opinion nationale sur ses propos tenus à Ziniaré lors de son meeting.kanazoé(1)

Ce document présente les mesures et engagements que le candidat de l’ AJIR propose aux Burkinabès pour le développement du pays . Intitulé ‘’ Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse’’, le document est articulé autour de quatre grands axes. Il s’agit de ‘’l’établissement des bases de notre vivre ensemble’’ fondé sur la réconciliation, la liberté d’expression et de presse, la justice et l’armée.

Le candidat dit vouloir ‘’relancer l’économie’’ à travers l’investissement privé et public. Et il promet de relever le niveau du SMIG de 30 864 F CFA à 50 000 F CFA. En ce qui concerne le problème de l’énergie, il promet la construction de 30 centrales solaires de 990 MW et deux barrages hydro-électriques de 32MW.
Pour sa ‘’politique sociale juste et équitable’’, le candidat envisage mettre en place une politique d’assainissement et d’accès à l’eau potable pour tous et le renforcement de la couverture sanitaire, ainsi que la reconstruction du système éducatif. S’agissant du chômage, AJIR compte créer 500 000 emplois directs au cours des cinq années de leur mandat présidentiel.

Le dernier axe du document est celui de ‘’paix, sécurité et promotion d’une diplomatie active’’ avec la création d’un conseil national de sécurité (CNS). Au niveau de la diplomatie, il envisage la création d’un ministère en charge de la diaspora.
Ce programme, selon Adama Kanazoé, va coûter 10 000 milliards de F CFA.

Répondant à la question sur ses propos tenus à Ziniaré dans la ville natale de l’ancien président Blaise Compaoré où le candidat affirmait « aimez moi comme vous avez aimé le grand frère Blaise Compaoré », le candidat s’est voulu claire. « Je présente mes excuses au peuple, c’est une situation malheureuse, en réalité je n’ai pas trouvé les bons mots pour m’exprimer et je demande pardon. J’ai essayé de dire que l’Oubritenga doit rester dans la République et qu’il ne devrait pas s’attacher à un seul individu au point de refuser d’aller voter le futur président comme le leur demande certains membres de l’ancien régime ».

Joachim Batao

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