La Sud-africaine, Isobel Bowdery, âgée de 22 ans, a raconté qu’elle assistait à Paris au concert des Eagles of Death Metal au Bataclan, le vendredi 13 novembre 2015 à Paris, lorsque les terroristes ont fait irruption dans la salle.
Elle a dit s’être allongée et » avoir fait la morte pendant plus d’une heure » pour échapper aux assaillants.
« Retenant ma respiration, essayant de ne pas bouger, de ne pas pleurer, de ne pas donner à ces hommes la peur qu’ils voulaient voir ». Pour elle, la manière dont les terroristes « ont méticuleusement visé et tiré sur les gens dans la fosse », où elle se trouvait, « sans aucune considération pour la vie humaine », « ne semblait pas réelle ».
» C’était seulement un vendredi soir à un concert de rock. L’ambiance était bonne, tout le monde dansait et souriait, et quand ils sont arrivés par la porte principale et ont commencé à tirer, on a naïvement cru que cela faisait partie du spectacle ». La jeune femme décrit « les dizaines de personnes tuées juste devant elle: « les mares de sang sur le sol », les « cris des hommes qui tenaient les corps sans vie de leur copine ».
La jeune femme, dont le message a été largement relayé par la presse anglo-saxonne, termine son récit sur une note d’espoir en appelant chacun à vivre « les vies dont les victimes innocentes de cette tragédie rêvaient ».
Mathias Lompo