Le candidat du Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF), Maurice Denis Salvador Yaméogo, entend faire de la réconciliation nationale une priorité si les électeurs burkinabè lui font confiance lors de la présidentielle du 29 Novembre 2015.
Photo Salvador Yaméogo

Pour Maurice Denis Salvador Yaméogo le nouveau Burkina doit se faire d’abord par la réconciliation de ses fils et filles. Réconciliation qu’il considère comme la fondation d’une maison. «Si vous construisez sur du sable la maison ne pourra pas tenir», prévient-il.
Pour ce faire, le fils du premier président de la Haute Volta indépendante fait véritablement de cette question de réconciliation nationale son cheval de bataille. Au nom de cet attachement à cette réconciliation nationale, il ne verrait pas d’un mauvais œil un gouvernement d’union nationale au lendemain du scrutin. Mieux, il pourrait même participer, l’entendre, à ce gouvernement. Quel que soit le bord de l’équipe gouvernementale. Salvador est libéral certes, mais il se veut aussi réaliste.
«Après la chute du mur de Berlin, il n’y a plus d’idéologies politiques qui empêchent des rapprochements utiles», explique-t-il.
Cette attitude pragmatique du candidat libéral est aussi valable dans sa vision économique du pays.
«Je considère que nous sommes dans une économie de marché. Qu’on soit tenté vers le libéralisme total ou vers la social-démocratie, on est contraint d’accepter qu’il y a un principe qui est l’économie de marché», soutient-il.
S’il est élu au soir du 29 Novembre, Denis Salvador Yaméogo entend réaliser un audit de la gouvernance du pays pour l’état de la situation du pays afin de prendre les mesures idoines. Il ne faudrait pas voir à travers cet audit une volonté d’engager une chasse aux sorcières, rassure-t-il.
Partisan d’une relance socio-économique du pays, Salvador prône le développement des infrastructures (énergie, transport) ; du commerce et de l’industrie. Il est également favorable au développement des secteurs sociaux : santé, l’éducation.
Bref, à 59 ans, Maurice Denis Salvador Yaméogo se sent plus que jamais en position de marcher sur les traces de son défunt père, le président Maurice Yaméogo.

Philippe Martin
BURKINADEMAIN.COM

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