La « coalition Zeph 2015 pour un vrai changement », emmenée par le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, a animé un meeting au stade municipal de Ouagadougou, ce 25 novembre 2015.
Le Poé Naba a planté le décor, en sortant les griffes contre ceux qu’il a appelés les « vieux hiboux malades », en relevant « les hurlements des hyènes » depuis le début de la campagne.
Et le représentant de la coalition , Jean Hubert Bazié de faire la différence entre ces derniers et Zéphirin Diabré. Selon lui, le combat de Diabré pour l’alternance remonte à 2009, avec la création du Forum des citoyens et citoyennes de l’alternance (FOCAL). « Zéphirin Diabré est la somme des espoirs des Burkinabè pour un vrai changement. La lutte continue et doit continuer jusqu’à la victoire finale », a-t-il ajouté.
Le candidat Zéphirin Diabré a fait comprendre qu’il va axer sa gouvernance sur le Burkindlem, amorcé par feu Thomas Sankara. « Je n’ai jamais prétendu que j’avais et que j’aurai la solution à tout. Je n’ai jamais dit que, dans la semaine, le mois, le semestre, l’année, tous les soucis trouveront solutions. Mais, ce que je peux vous dire et l’assurance que je peux donner, c’est que dès l’instant où j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du Burkina Faso, j’ai compris que c’est du travail qui m’attendait », a t-il relevé, en signalant qu’il est prêt à s’attaquer à l’immensité de la tâche.
S’adressant à ses militants, Zéphirin Diabré a dit qu’il y a des actes de vandalisme sur les affiches de son parti, avec une campagne de dénigrement. Ce faisant, il leur a demandé et de ne pas avoir peur, car l’avenir leur appartient.
Puis, il les a invités à rester mobilisés, déterminés, engagés, dignes et de pardonner, en gardant à l’esprit que la victoire est inéluctable le soir du 29 novembre 2015.
« Dans cette campagne, on entend et on a entendu beaucoup de choses. Il y en a qui veulent diviser les Burkinabè. Nous allons leur barrer le chemin », a soutenu Zéphirin Diabré qui a mis en garde ces personnes, comparées à des démons qui veulent que le malheur s’abatte sur le Burkina Faso. Pour finir, il a appelé à une élection apaisée, dans l’ordre.
Anderson Koné