Dans le cadre du programme spécifique de la transition, le ministre en charge de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi a fait recours à des cabinets pour concevoir des modules de formation et assurer l’encadrement des formateurs dans les régions.
DEMBELE

Le problème, les cadres et les agents de la Direction générale de la Promotion de l’Emploi ne partagent pas cette démarche. Leur argument, le Projet de la transition a été calqué un modèle existant, « Mesures sociales des jeunes formés aux métiers ». Mais là n’est pas le problème. En fait, l’année dernière, ce sont les cadres de ce département formés à L’ENAM et à l’INJEPS comme Conseillers en emploi et formation professionnelle et Conseillers de jeunesse et d’éducation permanente qui avaient assuré la formation des formateurs régionaux. A leur tour, ces derniers avaient formé les bénéficiaires des projets.

Fort de ce précédent, les cadres sont étonnés. Ils se demandent alors la raison de leur présence au ministère. De leurs explications, ils ont été formés pour concevoir les modules d’encadrement, pour former et suivre la mise en œuvre des projets. C’est une lapalissade de dire que ça fait partie de leurs attributions et missions.

Ils ne comprennent donc pas que le ministre fasse recours à des cabinets; donnant l’impression qu’il veut donner à manger à ses amis, si ce n’est à lui-même, d’autant qu’il serait associé à des cabinets d’études. Ou bien se demandent-ils s’ils ont mal exécuté les précédentes formations ou s’ils sont incompétents? En tous les cas, ils veulent comprendre.

Entre résignation et engagement, les agents du ministère fondent espoir que leur chef de département reviendra sur sa décision. Faute de quoi, le voile sera levé sur l’identité des cabinets bénéficiaires. Par la même occasion, le Site dira s’il y a conflit d’intérêts ou pas.

Anderson Koné

BURKINADEMAIN.COM

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