Le directeur national de campagne de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Athanase Boudo, s’est exprimé, ce 7 décembre 2015 à Ouagadougou, suite à l’appel lancé par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) aux partis progressistes.
Selon Athanase Boudo, le parti de l’œuf a marqué son accord de principe, en vue d’une éventuelle gestion du pouvoir d’Etat sur la base d’une plate forme politique.
A ses dires, ladite plateforme doit être le croisement des projets de société distincts de l’UNIR/PS et du MPP, en tenant compte des préoccupations du peuple burkinabè.
Pour lui, l’UNIR/PS ne négociera pas sur la question de la Justice où elle attend la lumière sur des dossiers comme ceux de Thomas Sankara et de Norzert Zongo. « Il ne s’agit pas de demander au MPP d’appliquer notre programme, mais nous exigeons un minima assurant les bases d’un développement réel du pays », a-t-il avancé.
« Nous ne sommes pas là pour des portefeuilles », a lancé M. Boudo qui a relevé que le parti va voir comment il peut contribuer à la stabilité parlementaire, en discutant sur la question de l’exécutif de l’Assemblée nationale et ses différentes commissions.
On ne peut plus clair, il a fait savoir que le parti est disposer à participer au gouvernement avec quelques ministres. A la question de savoir combien de ministères compte-t-il avoir, il est resté vague, en avançant que les tractations vont s’étendre à d’autres institutions de la République. A l’entendre l’UNIR/PS n’hésitera pas à prendre la direction des institutions comme les gouvernorats. De même que la tête de certaines ambassades à l’étranger.
Réagissant à la question de savoir si les tractations ont débuté. Athanase Boudo a laissé entendre qu’elles n’ont pas encore débuté. A l’en croire, le parti de l’œuf attend le MPP à qui il reviendra de juger de ses propositions. « Nous sommes dans une dynamique de réflexions pour voir ce qui peut-être fait », parole de M. Boudo.
Cela étant, il a déclaré que l’UNIR/PS entend poursuivre les discussions avec le MPP tout au long du premier, en vue d’améliorer leur offre de la gestion du pouvoir d’Etat. Toutefois, il a révélé que le parti de l’œuf ne s’inscrit pas dans une dynamique de fusion. A l’en croire, à l’heure où tout le monde se découvre des relents sankaristes, même chez les libéraux, il serait préférable que le MPP se fonde dans l’UNIR/PS pour fonder un grand parti « révolutionnaire » de masse.
Anderson Koné