Réunis du 3 au 4 décembre 2015 à Ouagadougou, à l’initiative de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) en partenariat avec le Ministère des mines et de l’énergie (MME) ;  des représentants de plusieurs organisations de la société civile ont pu renforcer leurs capacités sur l’initiative Energie durable pour tous (SE4ALL) des Nations-unies.

 

Les énergies renouvelables sont de plus en plus au cœur des débats, du fait de la rareté de énergies fossiles et aussi des dérèglements climatiques. 19 des 20 pays ayant un taux d’accès à l’énergie des plus faibles sont en Afrique subsaharienne. Le tableau n’est donc pas reluisant. Cependant il existe des projets qui œuvrent pour faciliter l’accès des populations, surtout celles défavorisées, aux énergies du futur. Parmi ces projets, il y a l’initiative Energie durable pour tous (SE4ALL) mis en œuvre par la SNV. Pour sa réussite, les OSC ont été mis à contribution.

Des participants à l'atelier
Les acteurs de la société civile ont répondu massivement à l’invitation de la SNV

Ce projet selon, le directeur pays de l’organisation néerlandaise de développement, Laurent Stravato, vise à accompagner les organisations de la société civile intervenant dans le secteur des énergies renouvelables à être plus efficaces et à avoir un meilleur impact dans les zones rurales et urbaines. « Qui mieux que ces OSC pour sensibiliser les populations sur ce projet ? », s’interroge Moussa Ouattara, conseiller technique du ministère de l’énergie. A l’en croire, les organisations de la société civile, en s’appropriant SE4ALL, seront une passerelle qui devra inciter les décideurs à aller vers des solutions énergétiques décentralisées, qui à tout point de vue devront être accessibles et surtout fiables. C’est le cas des lampes solaires, des bio-digesteurs, de la gazéification…

 

Lancé en 2011 par le secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki-Moon, l’initiative « Energie Durable pour Tous » a pour ambition, jusqu’en 2030, d’assurer « un accès universel à des services énergétique modernes ». Ce projet prévoit également doubler la part de ces énergies dans le mix énergétique. En attendant d’y arriver, la transition énergétique doit prendre nécessairement en compte l’aspect climatique et la COP 21 qui se déroule actuellement à Paris se penchera sans doute sur la question.

Yiwoh Badoh

BURKINADEMAIN.COM

 

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