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La sécheresse, l'un des plus grands naturels pour les pays du Sahel

A l’initiative du Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’ouest (GWP-AO), une vingtaine d’acteurs de la mise en œuvre du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO) sont réunis depuis ce mardi 8 décembre 2015 à Ouagadougou. Soixante-douze heures durant ils feront le bilan de leurs actions en 2015.

C’est par un sobre mot de bienvenue du secrétaire exécutif du partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest, Dam Mogbanté, qu’a démarré ce mardi à Ouagadougou la rencontre des acteurs du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO). La rencontre devra permettre aux participants, comme l’a indiqué dans son intervention Dam Mogbanté, de faire le bilan des actions menées en 2015 et de planifier celles de 2016.

Les participants au présent atelier viennent du Mali, du Niger et du Burkina Faso
Les participants au présent atelier viennent du Mali, du Niger et du Burkina

Lancé les 28 et 29 janvier 2015 à Ouagadougou, le PROGIS-AO a déjà à son actif un certain nombre d’actions et ambitionne aller plus loin dans ses initiatives les mois à avenir.
La première année de mise en œuvre du projet a permis entre autres de répertorier toutes les initiatives /institutions au Burkina Faso, au Niger, au Mali et dans la région ouest africaine dans le domaine de la sécheresse ; de démarrer la mise en place des plates-formes d’échanges dans les pays au niveau régional sur la gestion intégrée de la sécheresse.

Au cours de cette année 2015, les Partenariats nationaux de l’eau (PNE) et leurs partenaires ont pu élaborer des documents de projet de démonstration et enclencher le processus d’identification des besoins en formation des acteurs. L’équipe du projet dirigée par Félicité Vodounhessi a également pu établir des échanges préliminaires avec le Centre de coordination des ressources en eau de la CEDEAO en vue du plaidoyer pour l’élaboration de lignes directrices régionales dans le domaine de la sécheresse.

Des difficultés dans la mise en œuvre du Projet

L’année 2016 devra voir le démarrage de la phase de mise en œuvre des actions sur le terrain, notamment les projets de démonstration, le renforcement des capacités des acteurs ainsi que la réalisation des actions définies par les plates-formes régionales et nationales.
Des échanges au cours du premier jour de la présente rencontre bilan, il ressort en effet des besoins de renforcement des capacités des parties prenantes ; de problèmes de financement et d’harmonisation entre PNE.
Après le lancement du PROGIS-AO en janvier dernier à Ouaga, est intervenue une phase de pré-investigation au cours de laquelle des concertations ont lieu avec les acteurs clés et les bailleurs de fonds potentiels.
La mise en œuvre du PROGIS-AO est planifiée pour trois ans et concerne le Burkina Faso, le Mali et le Niger pour des actions spécifiques. Mais des actions de partage des connaissances et de renforcement des capacités vont concerner tous les acteurs de la sous-région.

Le PROGISAO, une initiative conjointe du GWP et de l'OMM
Le PROGIS-AO, une initiative conjointe du GWP et de l’OMM

Le PROGIS-AO est une initiative conjointe de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et du Partenariat mondial de l’eau. L’objectif, c’est d’améliorer le suivi et la prévention de la sécheresse, l’un des plus grands risques naturels au monde dont les impacts sont très visibles dans les trois pays d’intervention du projet que sont le Burkina, le Mali et le Niger.
Pour sa mise en œuvre, le Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest bénéficie d’un financement de la coopération danoise pour un montant d’un peu plus de 700 000 euros.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

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