Les choses se précisent sur le rôle du Parti de la renaissance nationale (PAREN) dans le nouveau régime. Le parti de Laurent de Bado qui semblait résolument engagée dans la rupture totale pendant la campagne électorale, fera partie de la future majorité parlementaire.
Cela peut paraître surprenant à priori, surtout si l’on s’en tient aux discours de la campagne : le nouveau président élu du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré pourrait compter les deux élus du renaissance nationale (PAREN) pour faire passer ses lois à l’Assemblée nationale. Le parti que dirige Tahirou Barry fait en effet parti fait partie d’un groupe parlementaire ‘’Burkindlim’’ qui se réclame de la majorité et dont l’annonce de la création a été faite ce lundi à Ouagadougou.
L’on disait le fondateur du parti, Laurent Bado, opposé à cette éventualité. Que s’est-il passé pour que ce rapprochement avec le nouveau pouvoir ait lieu ? Nous y reviendrons.
Outre le PAREN, le groupe parlementaire comprend aussi l’UNIR/PS, le PDS/Metba, le MDA, le NTD, l’ODT, et le RDS. Si ces rapprochements se confirment, Roch disposera d’une majorité confortable d’au moins 69 députés dans la future assemblée nationale.
Martin Philippe
Burkinadeamain.com