C’est fait. Roch Marc Christian Kaboré est désormais le maître à bord du navire battant pavillon Burkina Faso. Le nouveau président élu du Burkina a en effet été officiellement investi ce 29 décembre 2015, président du Faso pour cinq ans.
Pendant sa prestation de serment devant les juges du Conseil constitutionnel, le président Roch Marc Christian Kaboré s’est engagé à respecter, à faire respecter la Constitution, et à faire en sorte qu’il y ait la justice pour tous les Burkinabè.
La justice, à l’entendre, est très indispensable pour la construction du Burkina nouveau pour lequel il s’est porté candidat à la magistrature suprême. La construction de ce Burkina de demain, dira-t-il, sera une œuvre collective et se fera dans un dialogue social fécond.
Le tout nouveau chef de l’Etat a également parlé de la nécessité du civisme et de la restauration de l’autorité de l’Etat. C’est aussi la condition, assure-t-il, de ce Burkina nouveau et prospère dont les fruits de la croissance seront équitablement partagés.
Roch a par ailleurs souhaité que son Burkina ait de bonnes relations empreintes de confiance et de cordialité avec les pays voisins. Du reste, les différents pays étaient représentés au plus haut niveau à son investiture. Le président Alassane Ouattara pour la Côte d’Ivoire ; le président Ibrahim Boubacar Kéita pour le Mali ; le président Mahamadou Issoufou pour le Niger ; le président Yayi Boni pour le Bénin ; le président Faure Gnassingbé pour le Togo et le président John Mahama Dramani pour le Ghana.
A ces présidents voisins, se sont joints d’autres chefs d’Etat de l’Afrique de l’ouest comme le sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou de l’Afrique centrale comme le gabonais Ali Bongo Ondimba.
L’on notait également la présence des anciens présidents ghanéen John Rawlings et nigérian, Olésugun Obasanjo, sans oublier l’ancien président burkinabè, Jean-Baptiste Ouédraogo. D’ailleurs, c’est à ces anciens chefs d’Etat que sont allés les premiers hommages du président de la transition Michel Kafando, désormais ancien chef d’Etat lui-aussi. Pour Kafando, la présente investiture marque le triomphe des aspirations d’alternance, de démocratie et de liberté du peuple burkinabè.
Philippe Martin
Burkinadeamain.com